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| Sommaire DSI |
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| Les éditeurs adaptent leur offre aux PME agroalimentaires |
| Grâce à des solutions plus proches des besoins du terrain, les acteurs informatiques contribuent à lever les freins psychologiques exprimés jusqu'ici par les sociétés du secteur.
(23/02/2007) |
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L'agroalimentaire fait partie des secteurs les plus faiblement engagés dans l'informatique. Et le différentiel comparé à d'autres créneaux est parfois de taille.
Là où les entreprises manufacturières allouent près de 0,6% de leur revenu et 20% de leurs investissements à l'informatique, les acteurs de l'agroalimentaire consacrent un peu plus de 0,3 % de leur chiffre d'affaires à ce poste et 12 % de leurs investissements.
Le constat est fait par le cabinet Cardinem en introduction de son observatoire annuel de l'IT sur le créneau agroalimentaire - dont la dernière édition vient de paraître.
Malgré tout, le segment fait face à plusieurs enjeux auxquels l'informatique peut apporter des réponses. Cardinem en identifie plusieurs, notamment la traçabilité, les gains de productivité et l'aide à la décision. Une analyse qui rejoint dans ces grandes lignes celle d'une enquête parue dans nos colonnes en juin 2006 (voir l'article), qui met néanmoins en valeur la présence d'utilisateurs précoces.
Parmi les raisons historiques de ce faible équipement, le cabinet de conseil évoque notamment des freins psychologiques liés "à une perception élevée des coûts et la crainte de suppression de postes et de réorganisations".
Cardinem pointe également du doigt la responsabilité des éditeurs. "A l'exception d'un nombre assez limité d'éditeurs métiers ou régionaux, les approches commerciales traditionnelles des grandes sociétés de l'informatique n'étaient pas toujours très bien comprises par les PME", explique t-il .
| Une vision de l'informatique qui commence à évoluer |
Selon Cardinem, les éditeurs ont choisi de proposer des déclinaisons de leur offre en termes tarifs, en les adaptant assez peu fonctionnellement. Ce qui n'a bien sûr pas aidé à la modernisation des PME agroalimentaires.
Mais la vision de l'informatique au sein de l'agroalimentaire commence à évoluer, notamment sous l'impulsion des éditeurs d'ERP qui adaptent mieux leur politique produits. Ils proposent de plus en plus des offres mieux ciblées - en termes de coûts d'acquisition et de paramétrage fonctionnel et d'intégration, très simplifiée pour ce type de cible.
Dans le domaine des ERP, "le ratio Coût de licence / Coût de mise en place a ainsi été profondément modifié : de 3 à 5 en moyenne il y a quelques années, il dépasse désormais rarement 1 à 1,5 et il n'est pas rare d'avoir de rapport de 1 à 0,5-0,8", estime Cardinem.
Aidée par les sociétés de services informatiques qui doivent également faire évoluer leur modèle de revenu pour conserver un volume d'affaires satisfaisant, les PME du secteur comprennent ainsi de mieux en mieux l'approche progicielle ainsi que la démarche de gestion de projet qu'elle implique et les compétences qu'elle nécessite d'intégrer en vue de configurer les outils.
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