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Galileo piétine et les ministres de l'UE haussent le ton
Les 8 industriels du groupement ont jusqu'au 10 mai pour s'entendre et aboutir à une organisation opérationnelle. Un nouvel appel d'offres pour le GPS à l'européenne n'est pas exclu.  (27/03/2007)
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Le système de géolocalisation européen Galileo, censé constituer une alternative à l'offre américaine (GPS), n'en finit pas de faire parler de lui. Et ce n'est pas pour une annonce dithyrambique que les ministres des Transports des Vingt-Sept se sont exprimé en fin de semaine dernière. Ils ont en effet vivement appelé les huit sociétés en charge du projet Galileo à respecter leurs engagements.

L'aréopage européen a donné aux entreprises jusqu'au 10 mai prochain pour mettre un terme à leurs querelles, se doter d'une société de concession unique, définir la structure de son capital et enfin désigner son directeur général. Objectif ensuite pour l'entité : permettre le déploiement et le financement de 32 satellites d'ici à 2026. La Commission européenne a d'ores et déjà fait savoir qu'elle serait amenée à apporter des modifications à la configuration du projet si les industriels ne se conformaient pas aux échéances.

Depuis ses prémices, l'ambitieux Galileo s'est heurté à de multiples contretemps. La sélection de son exploitant devait aboutir en 2004. En juin 2005, L'Union retenait finalement les deux consortiums concurrents espérant les voir s'accorder. Une issue à laquelle ne sont pas parvenus iNavSat (EADS, Thales, Inmarsat) et Eurely (Alcatel, Finmeccanica, AENA, Hispasat).

Pour l'heure, alors que le projet initial prévoyait un système opérationnel en 2008, puis 2011, seul un satellite a été lancé. Le deuxième, qui devait être en orbite à l'automne 2006, a quant à lui manqué son décollage. Toutefois, les industriels ne sont pas prêts à assumer toute la responsabilité des retards et reportent sur les états une part de responsabilité.

La société de concession, déjà officialisée
Les sociétés du groupement s'estiment en effet pris en otages par les revendications nationales des pays membres de l'Union Européenne. L'Espagne notamment exigerait l'implantation d'un centre de contrôle sur son sol. En outre, selon les consortiums, le risque financier serait trop important. Sur un budget total de 3,2 milliards d'euros, probablement plus élevé compte-tenu des retards, un tiers est pris en charge par l'Europe et le solde par le secteur privé.

Le Commissaire aux Transports, Jacques Barrot, rappelait au terme de la réunion des ministres des Vingt-Sept, que l'UE n'entendait pas renoncer à son projet. Il déclarait également avoir le sentiment que l'ultimatum serait respecté.
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Bruxelles semble avoir été entendu puisque la société de concession a d'ores et déjà été officialisée par les deux consortiums. La prudence reste néanmoins de rigueur au sein des institutions européennes. La crise d'Airbus est encore très présente dans les esprits.

 
 
Christophe AUFFRAY, JDN Solutions Sommaire Infrastructure
 
 
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