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Il y a 5 ans :
La cote de l'Inde ne cessait de grimper |
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Toutes les semaines, retour sur un événement marquant de l'actualité de l'industrie informatique & télécoms d'il y a 5 ans.
(16/01/2007)
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La SSII française Valtech comme le spécialiste des solutions d'approvisionnement en ligne i2 Technologies souffraient de la récession du secteur. Pour y remédier et retrouver au plus vite une croissance satisfaisante, les deux acteurs empruntaient la même voie : celle de la délocalisation. Le pays choisi pour réduire sensiblement les coûts tout en minimisant les risques de baisse de qualité, l'Inde, était également la terre d'origine de Sanjiv Sidhu, fondateur de la société i2. Aussi celle-ci avait-elle décidé de faire réaliser là-bas 50% de ses travaux de développement, contre moins de 20% à l'heure actuelle. Valtech pour sa part comptait employer fin 2002 une centaine de collaborateurs dans ce même pays.
Deux enjeux majeurs sous-tendaient la décision stratégique prise par ces acteurs. La réduction des coûts, tout d'abord, comme finalité revendiquée. Mais également la viabilité du travail de développement malgré une distance entre la tête et l'organe délocalisé. Sur le premier point, il convient de rappeler qu'i2 avait été gravement touché par la crise du secteur informatique. Avec des pertes nettes de 5,53 milliards de dollars au troisième trimestre de son exercice 2001, la société enregistrait une baisse de 39% de son chiffre d'affaires annuel. Une santé critique qui imposait le recours à des solutions radicales. Valtech, en revanche, avait retrouvé la rentabilité au troisième trimestre 2001.
Le second point à considérer concernait la nécessité de préserver des capacités au moins équivalentes en termes de production, bien sûr, mais aussi d'innovation. Et c'est sur un plan qualitatif que les analystes émettaient leurs avertissements : pour ne pas compromettre le produit du travail de développement, encore fallait-il faire avec un certain nombre de contraintes nouvelles. Le décalage horaire, la distance et les différences linguistiques constituaient autant de risques d'altérer la productivité des équipes, la qualité du code lui-même ou encore la clarté des documentations. Une prise de risque économique qui représentait également une alternative globalement dommageable à l'emploi dans les pays d'origine de ces entreprises.
Le nouveau centre de développement Valtech en Inde avait pour objectif d'engranger plus de 10% du chiffre d'affaires de la SSII en 2003. Les experts du cabinet américain Forrester estimaient que le recours à des prestataires de pays tels que l'Inde permettait une économie de l'ordre de 25% par rapport à des prestataires locaux. Les consultants du Giga Information Group précisaient quant à eux que l'Inde absorbait à elle seule 80% de la demande mondiale de développement "offshore", soit un marché de 6 milliards de dollars en 2000. Enfin, les SSII indiennes avaient selon eux progressé sensiblement en termes de capacités à traiter avec les entreprises américaines. La pratique tendait ainsi à se développer, la proportion d'entreprises américaines qui faisait appel à cette solution étant estimée à 37% 2001 contre 31% un an plus tôt.
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ET AUSSI... (Du 14/01 au 18/01/2002)
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IBM rachète (encore !) EMC.
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Nouvelle rumeur de rachat d'EMC par IBM. Quelques mois après que le bruit se soit répandu dans le milieu des analystes US, la rumeur réapparaît, cette fois dans la bouche d'une analyste de Cisneros Group. Selon les propos de Hilary Kramer rapportés par le magazine Business Week, IBM aurait en effet des visées réelles sur le leader du stockage, et à travers lui, plus globalement sur un marché estimé à plus de 35 milliards de dollars aujourd'hui. Si le prix d'acquisition pour EMC risque d'être important, les prises de bénéfices du nouveau leader (de l'ordre de 60% de marge) pourraient néanmoins justifier un pareil mouvement stratégique. Aucune des deux sociétés n'a souhaité pour l'heure s'exprimer sur le sujet.
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Domeus devient eCircle France
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Domeus, filiale française de l'allemand eCircle AG spécialisée dans les solutions d'e-mailing, vient d'être rebaptisée eCircle France.
Connue pour son site grand public d'hébergement de lettres d'information et de diffusion, cette société lancée à Paris en mai 2000 reprend ainsi le nom de sa maison mère. Une initiative qui vise surtout à clarifier son offre de produits et de services quelques semaines après le lancement dans l'Hexagone d'un outil à destination des professionnels.
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Suppresions de 1200 postes chez Motorola
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Motorola va supprimer 1200 à 1300 nouveaux postes dans sa branche semi-conducteurs. Les licenciements annoncés jeudi par le géant de l'industrie des composants télécoms toucheront à la fois les employés d'Austin au Texas
, et ceux de Sendai au Japon. Ce plan de réduction des effectifs qui devrait être mis en application dans les 9 à 15 prochains mois, s'intégre dans une stratégie de recentrement plus globale du fabricant, qui souhaite réduire de quelque 4000 postes sa division semi-conducteurs à terme. Il y a seulement quelques jours en effet, Motorola annonçait la suppression de 700 à 800 postes dans son usine de Hong Kong. Pour rappel, Motorola a officiellement supprimé 48 000 postes en 2001 pour faire face aux revers du marché des processeurs et des technologies sans-fil.
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Janvier |
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La plate-forme .Net touchée par son premier virus |
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Décembre |
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Le virus Maldal empoisonnait les mail de vux de fin d'année |
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Devoteam rachetait XP Conseil |
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50% des entreprises insatisfaites des applications de gestion des 35 heures |
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Novembre |
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Les directeurs informatiques français étaient sous pression |
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Schneider ouvrait son intranet RH à 40 000 salariés |
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Les coupes franches se poursuivaient dans les budgets informatiques |
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TF1 mettait sur les rails le premier site de la Star Academy |
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