"Toutes les applications ne sont pas SaaS-isables"

Henry-Michel Rozenblum est délégué général de l'ASP Forum © Benchmark Group

Quel était l'objectif de cette 4e édition des Etats-Généraux de l'ASP Forum ?

Pour 98% des personnes, cloud, SaaS et ASP des termes équivalents. Or, ils recoupent des réalités et des bénéfices très variés. Un évènement comme celui-ci permet aujourd'hui de les éclaircir. Le fait est que Microsoft, IBM ou encore Oracle y vont à fond, ce qui permet également de comprendre les enjeux pour ces éditeurs.

Que représente la part du SaaS pour les éditeurs ?

Difficile de connaître la réalité des chiffres. Ce qui est clair, c'est que la part du SaaS commence à devenir importante, voire prépondérante pour eux. Cela n'était pas le cas par exemple l'année dernière pour IBM. Or, ils sont présents cette année, cela montre bien qu'il s'est passé quelque chose.

Quelles applications ont le plus à gagner à être "SaaS-isées" ?

Les gens vraiment sérieux vous diront que toutes les applications ne sont pas "SaaS-isables" car cela nécessite de les réécrire, ce qui est souvent une difficulté pour les éditeurs verticaux et qui leur coûte très cher. Certains, comme Divalto, ont au contraire fait le pari de se rapprocher de grands acteurs comme Microsoft pour verticaliser leurs offres.

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