JDN
Solutions. Quel bilan tirez vous de ce début d'année ?
Jean-Baptiste Ceccaldi. Notre fin d'exercice
est prévue pour septembre. Je peux déjà dire que nous
sommes très confiants ; c'est une bonne année avec une
croissance soutenue. Les cibles pour 2005 sont les mêmes,
nous resterons axés stratégie, les dernières années
ayant balayé nos doutes sur l'urbanisation. C'est réellement
une question forte des DSI et pas simplement un projet
tactique visant à faire baisser les coûts ponctuellement.
Quels ont été vos trois projets
phares durant les douze derniers mois ?
Chez Cegetel nous avons mené un projet de gestion des
processus métier afin de contrôler l'ensemble
du cycle de souscription des offres ADSL. Pour le crédit
agricole immobilier, nous avons remis à plat l'architecture
orientée services en place. Enfin pour la société
générale, nous avons mené un projet d'orchestration
qui est d'ailleurs en cours de mise en uvre.
Où
en est le marché des services en France ?
Je pense que nous assistons à une reprise du marché.
Mais comme nous sommes spécialisés dans l'orchestration
des systèmes d'informations, c'est assez difficile pour
nous d'avoir une bonne vision d'ensemble du marché.
Nous ne travaillons pas dans une relation offre / demande
mais ce que nous pouvons dire, c'est que la pression
sur les prix menés par nos concurrents a clairement
diminué. Cela ne veut pas dire forcément qu'il y a reprise
de la demande, certains ce sont peut être adaptés devant
l'échec d'une politique de prix bas.
La perception des DSI vis-à-vis des projets d'orchestration a-t-elle changé ?
L'orchestration est un concept de mieux en mieux compris.
L'évangélisation du début est révolue et maintenant
nous n'avons presque plus besoin de la faire. Par contre,
pour passer d'une envie à une réalisation concrète,
le ROI doit être connu et maîtrisé et en cela il demande
de l'aide pour justifier ce type de démarche auprès
des dirigeants. Les grands comptes ont franchi une autre
échelle. Ce sont les filiales qui sont sujettes à des
projets d'urbanisation et, au dessus, un projet d'aménagement
du territoire veille à garder l'ensemble cohérent et
à définir un plan de route.
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 Le
DSI est porteur de projets stratégiques,
regagnant ainsi une place centrale dans l'entreprise" |
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Comment évolue selon vous
le métier de DSI ?
Les DSI ont reconquis le comité de direction de l'entreprise
en étant porteur de projets "business" et stratégiques
dans l'entreprise. Ils arrivent maintenant à impliquer
jusqu'au P-DG, sur certains projets, du fait des nouveaux
axes qu'ils véhiculent, notamment la dimension optimisation
métier. Ils se sont trouvé un vrai rôle dans l'entreprise,
ce ne sont plus simplement des centres de coûts.
La désillusion des retours aux investissements massifs
est passée. Les DSI sont conscients qu'il leur faut naviguer
avec un budget qui de toutes façons sera consacré en grande
partie, près de 70%, aux charges induites par le cycle
de vie des produits existants. Les projets en vogue
sont donc ceux visant à les faire diminuer à long terme.
Quelles technologies allez
vous recommander pour l'exercice à venir ?
En matière d'orchestration nous avons notre méthode
maison qui s'appelle Meteor intégrant une partie conseil
en amont ainsi qu'une partie intégration et cycle de
vie. Sinon sur le marché des Web services, nous travaillons
avec les éditeurs IBM, BEA et Microsoft, les leaders
des serveurs d'applications. Puis nous collaborons
avec les éditeurs issus de l'EAI et qui ont su monter
en gamme comme webMethods, SeeBeyond et même SAP récemment
avec Netweaver.
Quelle place accordez vous
à l'Open Source ?
Au sein de nos équipes de travail, nous avons choisi
Open NMS pour gérer les problématiques de management
des Web services et Open JMX. Coté gestion de projet,
JUnit est un outil que nous utilisons de manière intensive.
Avez vous prévu des recrutements
pour les prochains mois ?
Oui mais c'est difficile de trouver des profils adéquats.
Chaque consultant doit être à la fois un spécialiste
et un bon chef de projet car nos clients s'attendent
à avoir une réponse à toutes leurs questions par le
biais d'un seul interlocuteur même si les projets que
l'on traite sont très transverses. Nous recrutons en
conséquence des profils de haut niveau aux postes de
directeur de projet, architecte fonctionnel ou technique
et architecte logiciel.
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Vistali
- Les chiffres clés
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Date
de création
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2001
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Chiffre
d'affaires
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5
millions d'euros en 2004 (prévisionnel)
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Effectifs
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55
collaborateurs
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Propos recueillis par