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JDN Solutions. Quelles tendances se dégagent des demandes de vos clients ? Quelles sont leurs principales préoccupations actuelles ?
Olivier Chatin. Nous avons de nombreux projets liés aux politiques de développement et aux stratégies de croissance des entreprises. Les projets de gestion de la relation client repartent également fort avec des demandes pour la mise en place de programmes de fidélisation notamment. Ensuite, les entreprises s'intéressent à l'amélioration et à la modernisation de leurs outils de reporting financier, surtout avec l'arrivée de nouvelles contraintes réglementaires. Tout ce qui est lié au développement à l'international est aussi en croissance.
Avant le raisonnement était le suivant: une entreprise pour un pays. Aujourd'hui, les groupes cherchent à mutualiser au niveau européen ce qui peut l'être, à savoir administration, back offices et logisique, et, au contraire, donnent plus d'autonomie aux opérations qui doivent rester localisées. On assiste ainsi à deux mouvements, l'un vers la décentralisation et l'autre vers une concentration accrue. Nous travaillons ainsi sur la création de centres de services partagés.
Enfin les entreprises s'intéressent à leurs supply chains, avec des projets d'advanced planning ou de gestion des flux.

Quels sont les secteurs les plus porteurs de projets ?
Ce sont ceux liés aux communications ou aux utilities. Le secteur public se développe également beaucoup grâce à la démarche de modernisation de l'état. Un autre secteur porteur est la banque. Le secteur du commerce et de la distribution devrait quant à lui décoller plutôt en 2005 ou 2006 avec les projets liés à la supply chain.


Comment envisagez-vous l'évolution du secteur du conseil ?
Il devrait évoluer favorablement dans les prochaines années. Avec le papy boom, les entreprises vont se retrouver en manque de compétences et recourir davantage aux consultants. De plus, il existe un besoin d'amélioration permanent de la performance dans les entreprises liée à la pression des marchés financiers et avec l'intégration plus forte entre les problématiques management et les technologies, il y aura besoin de plus en plus de professionnels de notre domaine.

Quel bilan faite vous sur votre activité pour l'année 2004 ?
Le conseil est un indicateur avancé pour évaluer la conjoncture. 2002-2003 ont été des années difficiles mais depuis octobre 2003, nous assistons à un retournement de la situation. Depuis le début de l'année 2004, nous connaissons une croissance de 10%. Les recrutements ont également repris fin 2003 avec une accélération en 2004. Depuis le 1er janvier, nous avons réalisé 120 recrutements.

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Plus précisément, quels profils recherchez-vous?
150 embauches sont déjà en prévision, 200 si notre niveau d'activité commerciale se confirme. Nous recherchons essentiellement des jeunes diplômés issus des grandes écoles de commerce ou d'ingénieurs ou disposant de 2 ans d'expérience. Nous recrutons aussi des profils expérimentés avec 2 à 8 ans d'expériences, leurs parcours professionnels sera davantage évalué que leurs diplômes. Ils devront avoir de l'expérience en direction de grands projets CRM ou en général dans la gestion de projets complexes.