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Frédéric Sitterlé
PDG
Sport24 |
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Frédéric
Sitterlé
"Nous sommes passés d'un environnement Windows / IIS à la plate-forme LAMP"
Site d'actualités sportives, Sport24 a basculé son architecture vers le logiciel libre pour réaliser des économies immédiates. Un changement accompagné par un nouveau système de publication de contenu.
26/09/2005 |
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JDN Solutions. Sur quel environnement
fonctionne aujourd'hui le site sport24 ?
Frédéric Sitterlé. D'un point
de vue technique, le site en est à sa cinquième version.
La dernière version était un changement majeur puisque
nous sommes passés d'un environnement Windows / IIS vers
la plate-forme LAMP [NDLR : Linux / Apache / MySQL / PHP]
avec un moteur de publication de contenu écrit en PHP
par nos équipes.
Pourquoi ce revirement en matière
de technologies ?
Principalement pour des raisons économiques. La société
a été financée de manière très importante durant les années
2000-2002, ce qui nous a permis de développer l'activité
et d'étoffer l'équipe interne, jusqu'à 12 personnes alors.
Et puis, comme toutes les sociétés du secteur, nous avons
connu des difficultés et l'entreprise a été contrainte
de déposer le bilan en septembre 2003.
Tous
les choix Windows / IIS / SQL server ont été faits au
moment où la société disposait d'important budgets financiers.
Nous avons depuis restructuré la société et décidé de
réduire au minimum les charges d'exploitation, ce qui
passait aussi par un réduction du coût des licences. Aujourd'hui
Sport24 est une entreprise rentable.
Quel a été le bilan du passage
sous Linux ?
Il a bien répondu à ses objectifs de rentabilité immédiate
en économisant le prix des licences. La nouvelle version
du site a été ouverte en mai, les développements ayant
été lancés en janvier. Nous ne réalisons que peu d'économies
en terme d'exploitations par contre le nouveau site offre
une disponibilité supérieure qui nous a permis d'accompagner
la croissance de l'audience qui commençait à saturer sur
l'ancienne plate-forme.
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Nous
distinguons ce qui relève de la gestion
de contenu et les services rendus à l'internaute" |
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Sur quels éléments avez-vous
travaillé lors de cette nouvelle version ?
Le site doit répondre à une activité très cyclique directement
liée à l'actualité sportive comme Rolland Garros ou le
Tour de France. Lors de ces évènements, nous atteignons
de forts pics de charge. Pour y répondre, nous ne souhaitions
pas développer une plate-forme constamment surdimensionné.
Le passage en plate-forme LAMP a été l'occasion d'optimiser
notre site, jusqu'à présent entièrement dynamique.
Sur la nouvelle architecture, nous avons distingué ce
qui relève de la gestion de contenu et donc du travail
des journalistes, des services à destinations de l'internaute.
Ce sont deux plate-formes distinctes. Sur la première,
le journaliste met à jour de façon dynamique les articles
à partir d'une base de données MySQL. Ces pages dynamiques
sont ensuite régénérées pour devenir des pages statiques
à destination de l'internaute. Ces pages statiques sont
ensuite mises en cache pour être servies plus rapidement
à l'internaute.
Pourquoi avoir développé votre
propre système de gestion de contenu ?
Nous avons privilégié la rapidité d'exécution du projet
et la connaissance interne du fonctionnement du site et
de nos besoins. Il nous est apparu rapidement qu'il fallait
développer un système dédié. D'une façon générale, nos
besoins sont très simples, il ne s'agissait pas pour nous
de mettre en place une usine à gaz pour des fonctions
basiques.
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Nous
gérons et hébergons les sites
de nos partenaires sous nos technologies" |
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Comment gérez-vous la montée
en charge ?
Notre système de cache s'appuie sur les services de
Colt. Notre hébergeur met à disposition une ferme de
serveurs mutualisée clairement surdimensionnée pour
accélérer le chargement des pages. Sur ce service, Colt
s'engage à assurer un taux de disponibilité et des temps
de réponse minimum. Nous envisagerons des systèmes de
compression de flux à l'horizon 2006. La question se
posera surtout au moment du lancement de la vidéo.
Sous quelles technologies
dialoguez-vous avec vos partenaires ?
Nous travaillons de deux manières : la première consiste
à développer et faire vivre une chaîne sport pour nos
partenaires, ce que nous faisons pour Lefigaro.fr par
exemple. Tout ce qui concerne le sport est hébergée
par Sport24 sous technologie Sport24.
D'autre part, nous sommes en train de mettre en place
pour d'autres clients un service de flux XML. Le client
reçoit ainsi l'ensemble des informations du site et
l'organise pour ses besoins propres. Lexpress.fr utilise
ce type de système.
Quelles sont les autres technologies
utilisées par Sport24 ?
Nous disposons de flux RSS publiés par notre outil de
publication interne et d'un système de blog apporté
par la société Hi TiPi. Cette société qui est également
notre régie commerciale nous fournit la solution dans
le cadre de notre partenariat. Nous ne développons de
nouveaux services que lorsque nous disposons d'une rentabilité
suffisante pour le faire.
Faîtes-vous appel à des
prestataires de services ? pour quelles missions ?
Nous faisons appel à des indépendants avec
lesquels nous avons l'habitude de travailler. En règle
générale, les tâches exigeants le plus d'intervenants
extérieurs sont celles qui touchent au graphisme ou
pour le développement de modules flash. Par contre,
tout ce qui concerne le développement PHP est réalisé
en interne.
La
DT de Sport24 |
La
direction technique |
Effectif
|
1-5 personnes
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Les solutions
technologiques |
Serveur
Web
|
Apache
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Langage
de développement
|
PHP
|
Bases
de données
|
MySQL
|
Systèmes
d'exploitation
|
Linux
|
Hébergement
|
Colt
|
Cache
|
Colt
Cache
|
Publication
de contenu
|
Interne
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Propos recueillis par Yves DROTHIER, JDN Solutions |
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PARCOURS
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Frédéric Sitterlé, est
fondateur et responsable technique en charge du
site Sport24.com.
Depuis 2005 Le groupe Le figaro rachète
Sport24. Nommé directeur des nouveaux médias
en charge des sites du Figaro.
1998 Fondateur de Sport24.com
1998-1999 responsable de la stratégie
Internet pour la Fédération Française
de Football
1996 Exodus Communications (Silicon Valley)
Et aussi Ingénieur EFREI (Ecole Française
d'Electronique et d'Informatique)
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