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Michel Pisaneschi
DSI
Mutualité de la Loire |
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Michel Pisaneschi
"L'ouverture des SI hospitaliers nous amène à renforcer nos dispositifs de sécurité"
Avec la mutation du système hospitalier, la Mutualité de la Loire fait face à de nouvelles problématiques d'organisation, nécessitant notamment de revoir ses systèmes de pilotage.
07/03/2006 |
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JDN
Solutions. En quoi consiste votre métier
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Michel Pisaneschi. La Mutualité de la Loire est un établissement mutualiste fondé à la fin du 19e siècle avec pour objectif de compléter l'offre de soin existante. L'idée est de se placer sur les zones non couvertes, ce que nous faisons par exemple sur le front de certains profils de handicaps - tels les autistes adultes ou encore les personnes combinant un handicap physique avec des pathologies liées au vieillissement.
Sur le plan métier, notre système d'information s'adosse à plusieurs briques, chacune basée sur un progiciel particulier répondant à une problématique cible : la gestion administrative - de l'accueil à la facturation -, le traitement des informations médicales, la gestion de centre radio, la gestion de laboratoire d'analyse biologique, la gestion de pharmacie, etc.
Quel est l'impact du plan Hôpital 2007 sur l'informatique ?
Ce plan a des conséquences sur l'organisation de notre établissement à courts séjours, mais aussi sur notre clinique chirurgicale - qui représente 50% de notre activité. Ces centres, qui s'appuient sur des moyens à la fois privés et publics, suivent l'évolution du mode de dotation de l'état dans le domaine hospitalier [ndlr basé sur une tarification à l'activité]. Nous devons désormais mettre en avant une activité à l'équilibre, voire générer des marges afin de bénéficier de cette dotation.
Cette modification implique de se focaliser sur les services qui marchent et d'abandonner les activités à faibles marges, ce qui revient à se recentrer sur ses spécialités. D'un point de vue organisationnel, nous devons également être capable de générer de nouveaux rapports de suivi aux organismes de tutelle. Ce qui a demandé de remettre à plat nos systèmes de reporting.
Vous avez déployé une nouvelle plate-forme décisionnelle ?
Nous avons fait appel à la société de services informatiques Keyrus qui nous proposait des outils pré-packagés basés sur un centre de données. Cette approche nous a permis de gagner du temps en nous adossant à des applications qui avaient déjà fait leurs preuves.
Pour supporter cet environnement, nous avons fait le choix de la technologie décisionnelle de Business Objects et le serveur de données Microsoft SQL Server. Ces briques correspondaient à nos besoins sans représenter des dépenses trop importantes. Nous avons préféré investir sur la partie développement pour assurer l'adéquation de la solution à nos besoins, plutôt que sur les licences.
Vous intégrez des données en provenance de différents systèmes ?
Notre infocentre recueille effectivement des informations en provenance de différents systèmes - administratifs, médicales, etc. Pour l'heure, nous utilisons l'outil d'intégration Genio - Hummingbird - pour gérer ces flux. A l'avenir, nous pourrions envisager de migrer vers l'ETL de Microsoft, si ce dernier s'avère performant.
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 Nous nous appuyons sur les modules de SQL Server 2000 pour faire du reporting de masse" |
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Nous avons voulu également être ouvert à tous, des équipes de direction au personnel opérationnel.
Nous nous appuyons sur les modules de BI disponibles avec SQL Server 2000 pour faire du reporting de masse, via le portail Microsoft Sharepoint, au format Excel ou reporting Services.
Le cube multidimensionnel de Microsoft nous permet d'émuler des datamarts.. Cette solution est souple, elle nous assure une grande réactivité face aux demandes des métiers.
Vous participez également au chantier du Dossier médical partagé ?
Nous participons au même titre que 60 autres établissements au projet CristalNet initié par le CHU de Grenoble. L'idée est de disposer d'un environnement standard commun pour faciliter ensuite le partage d'informations patients, et mutualiser les développements. Nous avons déjà deux types de dossiers en production, l'un pour notre service de réanimation, l'autre pour notre centre d'alcoologie. Nous planchons maintenant sur des dossiers autour de l'angiologie et l'orthopédie.
Le débat est ouvert avec les médecins sur la question de l'accès aux données médicales. A la DSI, nous pensons que nous ne pourrons pas travailler seul sur ce sujet. Nous avons donc décidé de commencer à collaborer avec l'agence régionale chargée de la mise en oeuvre du dossier régional. Dans cette perspective, un serveur régional d'identifiant patient a été mis en place, dans l'attente du système d'identification nationale. Chaque identifiant renvoie à des données stockées par les SI établissements.
Une dizaine d'organismes s'intègre déjà à la plate-forme. 1 million d'informations sont disponibles sur ce serveur, et 600 médecins et 50 000 patients référencés.
L'ouverture de vos bases de données implique-t-elle de nouvelles contraintes ?
La sécurité est plus que jamais au centre des préoccupations. Sur ce point, nous travaillons notamment à la sécurisation des accès aux données médicales, en particulier dans la perspective du DMP et dans le cadre du projet de serveur régional.
L'autorisation du patient est nécessaire pour manipuler ses données de soin dans ce nouvel environnement. Partant de là, la carte Sesame Vital valide toute entrée d'information. Côté consultation des données, le professionnel de santé doit disposer de la CPS (Carte du professionnel de santé) pour accéder au serveur.
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Propos recueillis par Antoine CROCHET-DAMAIS, JDN Solutions |
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PARCOURS
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Michel Pisaneschi est directeur des systèmes d'information et de l'organisation de la Mutualité Française Loire.
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Enquête 
