|
Cas utilisateurs
04/07/2007
Mont Blanc écrème sa messagerie électronique du spam
Créé en 2003, Mont Blanc est un jeune spécialiste français des crèmes dessert, même si la marque Mont Blanc elle existe depuis 1952. La société compte aujourd'hui près de 200 salariés entre son site industriel basé à Chef Du Pont (50) en Normandie et sa branche commerciale implantée à Paris. Ce sont au total 150 postes de travail qui sont connectés au réseau informatique et autant de comptes de messagerie. Jusqu'au début de l'année 2006, Mont Blanc n'a pas jugé utile de recourir à une solution antispam. Le volume de pourriels, entre 60 et 80 quotidiennement, va encourager la direction informatique à déployer un filtre. "Avec trois années seulement d'existence, les adresses mails de la société n'étaient pas encore assez connues pour se faire spammer. Puis nous avons subi soudain plusieurs vagues de spam dont les utilisateurs se sont plaints. Dans un premier temps, pour aller au plus vite, j'ai décidé d'activer l'option antispam de la solution Symantec que nous utilisons comme antivirus et Proxy, relate le DSI de Mont Blanc", Sébastien Morisse. Mais le test ne s'avère finalement pas satisfaisant. "Le paramétrage était assez complexe et le serveur sur lequel était paramétré le logiciel Norton était déjà suffisamment sollicité par l'antivirus", précise le DSI. Le temps d'administration requis par une solution sur serveur conduit également Mont Blanc à écarter le logiciel de l'éditeur Trend Micro et à se tourner vers une offre de type appliance.
Pendant 15 jours est donc déployé un boîtier de test MailCube A25 de GOTO Software. Sous Linux, l'appliance est équipée du moteur de filtrage utilisant la technologie Vade Retro. Celle-ci est placée devant le serveur de messagerie et scrute ainsi chaque email entrant. Les spams sont alors bloqués avant même de parvenir jusqu'au serveur Exchange 2003 de Mont Blanc. Le test est cette fois concluant puisque pas un spam n'a pu franchir le périmètre délimité par le boîtier. L'expert de la crème dessert décide donc de contractualiser son choix. 2 jours plus tard, en juin, le MailCube est en production et la formation assurée auprès du personnel d'exploitation de Mont Blanc. Il est ensuite rodé durant 1 mois. Pour le DSI le premier bénéfice de la solution est de ne nécessiter de son personnel aucun temps d'administration. Le boîtier est en effet autonome et n'a été redémarré qu'une seule fois depuis qu'il est en coupure devant le serveur de messagerie. Les mises à jour sont quant à elles poussées automatiquement par l'éditeur. Cette autonomie a cependant un revers puisque lors de la migration vers Exchange 2003, les administrateurs ont dû quelque peu tâtonner pour trouver la bonne option de paramétrage, de même pour la taille des emails réglée par défaut dans le boîtier. "Lorsque nous avons été obligés de revenir dans l'interface, il a fallu ressortir les documents de formation. L'administration est très évoluée. Il serait sans doute bien de s'y connecter une fois par mois pour rafraichir ses connaissances", reconnait Sébastien Morisse.
Mont Blanc envisage à présent de déployer 3 autres appliances antispam. Une en backup de celle déjà en place car une panne du MailCube empêcherait toute entrée d'emails, et 2 autres pour sécuriser la messagerie de la société Materne dont Mont Blanc s'est rapproché. Cela représente ainsi 200 comptes de messagerie supplémentaires.
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||