Le RSSI serait-il le couteau suisse de la sécurité en entreprise ? Suivi et mise en œuvre de projets, intelligence économique, veille stratégique et technologique, conformité réglementaire... ses participations sont multiples. Souvent au confluent de l'opérationnel et de la stratégie, son spectre de supervision s'est considérablement élargi à mesure que les entreprises intégraient la composante sécurité.

"Le RSSI a deux missions, qui sont en fait deux métiers différents : l'une opérationnelle, l'autre de management de la sécurité. D'une part, j'assure le pilotage de projets d'infrastructure orientés sécurité, comme les IDS, la corrélation de logs, la protection du poste client, l'antispam, les passerelles antivirus, la mise en place de moyens d'accès distants, etc. L'autre partie est quant à elle liée au risk management et au pilotage d'audits de sécurité", avance Fabrice Pizzi, RSSI du Ministère du travail, des relations sociales et de la solidarité.

"La sécurité ce n'est pas du papier mais du concret"
(S.Saghroune - Accor)

Pour le RSSI de Gemalto, Bernard Foray, la mission fondamentale de l'homme de sécurité peut se résumer ainsi. "C'est protéger le patrimoine informationnel de la société. C'est sécuriser les systèmes avec les bonnes pratiques, en incluant la conformité aux obligations réglementaires et en assurant une bonne balance entre les besoins métiers et la protection nécessaire des biens de l'entreprise".

Plus question donc d'apparaître comme une source essentiellement de contraintes, un frein à l'activité. Le RSSI contribue à la vie de l'entreprise. "La sécurité, ce n'est pas du papier mais du concret. C'est de la production, ne serait-ce qu'en gérant les outils de sécurité. La sécurité, c'est un investissement avec un ROI", déclare Serge Saghroune, RSSI du groupe Accor.

 


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