Machine à voter : la modernité

Machine de vote électronique Diebold utilisée par les chercheurs. © Princeton

Introduit en France comme symbole du modernisme, le vote électronique compte toujours de nombreux détracteurs. Déjà en place aux Etats-Unis, les machines de vote n'ont pas échappé à la dissection. Ainsi dès 2006, des chercheurs de Princeton ont démontré la possibilité de pirater un appareil du constructeur Diebold afin de truquer les résultats.

En 2006 déjà, le Brennan Center for Justice, dans un rapport de 200 pages, avait listé 120 menaces potentielles aux Etats-Unis en raison notamment d'absence de systèmes de recompte. En 2007, la Californie a fait auditer ses machines et démontrer leur vulnérabilité à la fraude.
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