SEO : après avoir pénalisé Interflora, Google fustige les publireportages

SEO : après avoir pénalisé Interflora, Google fustige les publireportages Google a rappelé que son moteur pouvait sanctionner des sites vendant ou achetant des liens "dofollow", y compris dans des publireportages. C'est ce qui pourrait avoir déclenché la pénalité subie aujourd'hui par le site d'Interflora.

Google est assez clair dans le message de rappel récemment posté à l'intention des webmasters et des SEO : vendre ou acheter des liens passant du PageRank, c'est-à-dire en dofollow, est une pratique contraire à ses consignes, et donc passible de sanction. Google précise aussi bien que vendre, ou acheter, des publireportages embarquant des liens dofollow peut aussi déclencher une pénalité. Pour rappel, les publireportage sont des messages publicitaires mis en forme à la manière d'articles classiques, mais précisant bien qu'il s'agit d'une publicité.

Même si ce n'est pas évoqué, ce message intervient alors que plusieurs journaux en ligne britanniques ont vu leur PageRank sanctionné, et qu'une sévère pénalité affecte actuellement le site britannique d'Interflora. Google ne le dit pas, mais il se pourrait évidemment que tout soit lié, c'est-à-dire que les journaux britanniques et Interflora se soit fait pénaliser pour avoir vendu ou acheté des publireportages contenant des liens dofollow. Google n'a cependant pas souhaité commenter ou expliquer la pénalité infligée à Interflora, ouvrant la porte à diverses explications.

Quant aux publireportages, le spécialiste Danny Sullivan fait remarquer que Google les utilise parfois pour faire la promotion de ses propres produits, avec des liens dofollow. Ce qui amène Danny Sullivan à s'interroger, sur son site SearchEngineLand.com : Google doit-il pénaliser ses sites dédiés aux Chromebooks, à Google Analytics, Adwords et Google+ pour utiliser des publireportages contraires à ses propres consignes ?