Le service de covoiturage Sidecar lève 15 millions de dollars

Le service de covoiturage Sidecar lève 15 millions de dollars Soucieux de se différencier des Uber et Lyft, l'application met depuis peu l'accent sur le covoiturage et accueille Richard Branson à son capital.

Alors que la lutte entre Uber et Lyft fait plus que jamais rage, à coups de campagnes marketing et de politiques tarifaires toujours plus agressives, la start-up américaine Sidecar, spécialisée dans le covoiturage, vient d'officialiser une nouvelle levée de fonds de 15 millions de dollars, menée par les fonds Avalon Ventures et Union Square Ventures, à laquelle a également participé le fondateur de Virgin, Richard Branson. Cette opération fait suite à deux précédentes levées de 10 millions de dollars chacune et concrétise le repositionnement de Sidecar, initialement service de VTC, sur le secteur du covoiturage pour se différencier d'une concurrence déjà bien établie.

La nouvelle version du service, dévoilée en février, ambitionne ainsi de donner plus de flexibilité aux conducteurs dans la fixation du prix de la course. De même, côté passager, elle doit permettre de disposer de plus de choix quant au conducteur et au véhicule. Le service a ainsi lancé "Share Rides" qui permet de "matcher" conducteurs et passagers en fonction de leur trajet. Ce sont près de 13 000 personnes qui auraient eu accès au service sur les quatre derniers mois. La société vise un objectif de près de 500 000 courses d'ici la fin de l'année. Membre du conseil d'administration de la société et dirigeant du fonds USV, Fred Wilson a expliqué que Sidecar était un véritable service de covoiturage alors que les autres acteurs n'étaient au final qu'un "service de voiturier alimenté par la technologie". Uber et Lyft ont d'ailleurs récemment lancé des services similaires.

Si l'économie collaborative s'est beaucoup développée ces derniers temps, l'une de ses plus belles perles est française, en la personne de la start-up Blablacar qui a réalisé début juillet 2014 une levée record de 100 millions de dollars (73 millions d'euros) menée par Index Ventures. La start-up parisienne compte déjà plus de 8 millions de membres dans 12 pays d'Europe et vise désormais le reste du monde, en mettant l'accent sur les pays de plus de 50 millions d'habitants. Un développement qui pourrait passer par des acquisitions.