La Commission européenne donne un premier feu vert au projet de rachat d'Unieuro par Fnac Darty
Jeudi, le groupe Français Fnac Darty a annoncé dans un communiqué la validation par la Commission européenne de notifier formellement son projet de rachat du groupe italien de distribution de produits électroniques et électroménagers Unieuro.
Un groupe côté en Bourse
Côté à la Bourse de Milan, Unieuro pèse 17% du marché italien et compte 5000 salariés dans un peu plus de 500 magasins. Mi-juillet, le groupe Fnac Darty avait annoncé vouloir acheter le groupe italien, avec le soutien de son premier actionnaire, le millardaire tchèque Daniel Kretinsky. Pour réaliser l'opération, le groupe français envisage de créer une société d'investissement commune, dans laquelle le milliardaire tchèque détiendra 49% via un véhicule nommé "Ruby Equity Investment".
Dans son communiqué, le directeur général de Fnac Darty, Enrique Martinez, a donc salué la décision de la Commission européenne. "C'est avec satisfaction que nous accueillons l'autorisation de la Commission européenne de notifier formellement notre projet d'acquisition d'Unieuro. […] Avec la levée de la condition "antitrust" et les apports constatés à date, nous franchissons ce soir une étape importante pour le succès de notre offre", a-t-il déclaré.
L'offre prend fin ce vendredi
Depuis le 2 septembre, une offre publique est en cours, valorisant la société 249 millions d'euros. Celle-ci doit s'achever ce vendredi à 17h30. En acquérant Unieuro, Fnac Darty s'implanterait alors en Italie, où les trois quarts des magasins d'Unieuro sont concentrés dans le nord et le centre du pays. Le groupe français est déjà présent en Espagne, au Portugal, en Belgique, en Suisse, au Luxembourg, en Tunisie, au Qatar, en Côte d'Ivoire, au Cameroun, au Congo, au Sénégal et en Arabie Saoudite.
Jeudi après la clôture des marchés, le groupe Fnac Darty estimait sa participation au capital à "plus de 41% […] dont plus de 25% apportés pour la seule journée". Fnac Darty avait annoncé le 7 octobre dernier l'abaissement à 66,67% de la condition de seuil minimal pour son OPA, ce qui faciliterait l'aboutissement de l'opération.