Bis repetita ?

Effrayés par la situation de pays comme la Grèce, les prêteurs se sont rabattus sur la France et l'Allemagne. © JDN

On l'a vu, la création de la monnaie unique a agi comme un cache-misère auprès des investisseurs. Résultat, les Etats n'ont pas jugé bon de prendre les mesures qui s'imposaient pour assainir leurs finances et offrir des bases solides à leur économie.

Aujourd'hui, on peut craindre que la baisse des taux d'intérêt des emprunts de certains Etats ne produise le même effet pervers. Effrayés par la situation de pays comme la Grèce et l'Italie, les prêteurs se sont notamment rabattus sur la France et l'Allemagne. Mais les gouvernants auraient tort de croire à un plébiscite. Leurs économies font simplement moins peur.

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