Dalma, l'assurtech des animaux, lève près de 20 millions d'euros

Dalma, l'assurtech des animaux, lève près de 20 millions d'euros Cette levée de fonds, qui comprend une part de dette non dévoilée, doit permettre à Dalma de devenir une "plateforme d'assurance augmentée".

Dalma tient sa Série B. L'assurtech des animaux annonce ce 17 mars lever 20 millions d'euros auprès de Breega, Northzone, Anterra Capital et de Bpifrance. L'opération contient une "toute petite part de dette" que la start-up française n'a pas souhaité communiquer. Il s'agit du troisième tour de table conclu par cette assurtech, qui avait récolté 1,5 million d'euros en 2020 en pré-seed et 15 millions d'euros en 2021 en Série A.

Lancé en 2021, Dalma propose des produits d'assurance pour rembourser les frais médicaux des chiens et des chats. Les propriétaires des animaux assurés bénéficient de consultations en ligne gratuites et illimitées avec des vétérinaires et ont également accès à des contenus éducatifs pour les aider à bien s'occuper de leur chien ou de leur chat. "On veut vraiment devenir une plateforme d'assurance augmentée, un peu comme Alan mais pour les animaux", confie Alban de Préville, CEO et cofondateur et ancien de Frichti. 

65 000 chiens et chats assurés

Dalma, qui évolue sur un marché dominé par le leader Santévet, a assuré 65 000 chiens et chats et revendique une croissance de 100% en 2024, en partie tirée par une conjoncture favorable : "En France et en Europe, le bien être des animaux est devenu très important et les soins sont devenus très chers".

La start-up, qui est présente en France et en Allemagne, entend profiter de ce financement pour se lancer dans de nouveaux pays européens. Elle compte aussi "gagner des parts de marché, intégrer de nouveaux produits dont un éventuel e-shop pour les animaux et injecter davantage de tech et d'IA". Enfin, quelques recrutements sont prévus : "Pour le moment, nous sommes 45 et nous serons entre 50 et 60 d'ici la fin d'année. Mais nous ne serons jamais 200 chez Dalma car je suis convaincu que notre business model permet de scaler sans qu'il soit nécessaire de beaucoup recruter", conclut le dirigeant.