La legaltech Wonder.legal se lance dans 5 nouveaux pays

La legaltech Wonder.legal se lance dans 5 nouveaux pays L'entreprise qui édite automatiquement des documents juridiques en ligne se lance en Ukraine, Turquie, Thaïlande, au Nigeria et au Chili.

Rédiger un contrat de travail, les statuts d'une SAS ou un bail commercial, autant de  tâches qui nécessitent quelques compétences juridiques. La start-up Wonder.legal propose d'aider les professionnels dans ce domaine en leur offrant des modèles de documents rédigés par des juristes et complétés en ligne avec leurs propres informations. L'entreprise obtient ainsi en quelques clics un document personnalisé prêt à être imprimé. L'achat d'un document seul coûte quelques euros mais il est possible de souscrire à des offres d'abonnement illimité. Il existe aussi une offre pour les particuliers. Wonder.legal revendique un taux de croissance mensuel de 11,3% et avoir déjà conquis 600 000 clients dans 20 pays.

Le site français possède aussi des versions pour le Brésil, l'Argentine, l'Australie ou les Etats-Unis. Cinq nouvelles versions viennent d'ouvrir pour l'Ukraine, la Turquie, la Thaïlande, le Nigeria et le Chili. "On s'intéresse aux pays qui ne proposent pas ce genre de services ou, au contraire, où il y un important marché comme les Etats-Unis", explique Jérémie Eskenazi, fondateur de Wonder.legal. Son entreprise travaillera avec des juristes sur place pour rédiger les modèles de documents.

"Le secteur de la legaltech est vaste, on ne propose pas les mêmes services"

Offrir des services juridiques en ligne, c'est le marché couvert par les entreprises dites de legaltech. Elles sont nombreuses à  investir ce domaine : Rocket Lawyer, Legalstart.fr, Captain contrat…  "Le secteur de la legaltech est vaste, on ne propose pas les mêmes services", nuance Jérémie Eskenazi. Son entreprise se concentre sur l'édition de documents juridiques quand Legal Start se concentre sur la création en ligne d'entreprise par exemple. 

 

L'atout de son service est d'éviter de faire un appel à un avocat, ce qui peut être long et coûteux, et d'éviter de tomber sur des contenus peu fiables en ligne. "Nous sommes entre les deux, on trouve directement son document et on est sûrs de ce qu'on obtient", estime Jérémie Eskenazi. Pour l'heure, Wonder.legal ne compte pas diversifier son offre et se concentre sur son expansion à l'international.

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