Fêtes de fin d'année : quand la solitude s'invite sous le sapin

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Les fêtes de fin d'année sont censées rimer avec chaleur, retrouvailles, joie partagée. Pourtant, derrière les repas conviviaux, une autre réalité persiste : celle des solitudes.

Les fêtes de fin d’année sont censées rimer avec chaleur, retrouvailles, joie partagée. Pourtant, derrière les repas conviviaux et les vitrines illuminées, une autre réalité persiste : celle des solitudes.
Solitude d’un deuil récent, d’une séparation, d’une famille éloignée, ou simplement d’un sentiment de décalage face à l’euphorie collective, il n’y a pas une seule, mais des solitudes, multiples, silencieuses, souvent invisibles.

Et c’est justement à cette période que la dépression connaît un pic alarmant. Chaque hiver, des milliers de personnes voient leur moral s’effondrer alors même que tout autour d’elles semble briller.

Quand la lumière s’éteint, la dépression s’allume

Derrière cette souffrance se cache d’abord un phénomène biologique : le manque de lumière.
Les journées raccourcissent, le soleil se fait rare, et la baisse d’exposition à la lumière naturelle entraîne une diminution de la sérotonine, ce neurotransmetteur surnommé “l’hormone du bien-être”.

Résultat : fatigue, tristesse, irritabilité, perte d’intérêt, isolement… Autant de symptômes qui s’intensifient à l’approche des fêtes. Ce trouble, appelé dépression saisonnière, toucherait jusqu’à une personne sur dix chaque hiver, selon certaines études.

À cette carence biologique s’ajoute une pression sociale redoutable : celle de devoir aller bien. Les fêtes sont un miroir cruel pour ceux qui souffrent, car elles rappellent tout ce qui manque : un être cher, une relation, un sentiment d’appartenance. Sur les réseaux sociaux, l’injonction au bonheur permanent accentue encore ce décalage : « tout le monde est heureux, sauf moi ». Cette double peine, physiologique et psychologique, rend cette période particulièrement vulnérable pour beaucoup.

Retrouver de la lumière, autrement

Sortir de ce cercle n’est pas une question de volonté. C’est une question d’accompagnement, de compréhension de soi et de réapprentissage du lien entre corps, émotions et esprit. Il est essentiel d’aider chacun à retrouver sa lumière intérieure, en rétablissant les équilibres naturels, hormonaux, émotionnels et mentaux, mis à mal par nos modes de vie modernes. À travers des outils concrets d’auto-coaching, de respiration, de gestion émotionnelle et de reconnexion à soi, il est possible de transformer cette période sombre en opportunité de recentrage.

La dépression n’est pas une faiblesse : c’est un signal. Le signe qu’il est temps d’écouter ce qui, en nous, appelle à plus de sens, de douceur et de cohérence. Et si, cette année, au lieu de chercher la lumière à l’extérieur, dans les guirlandes et les écrans, nous la cherchions en nous ?