Comment adapter l’accès aux applications 3270 aux stratégies de la mobilité

Les phénomènes de mobilité et BYOD, devenus incontournables, obligent les DSI à adapter les moyens d’accès à leurs applications, y compris aux applications 3270. Malgré les contraintes inhérentes à la sécurité et à l’ergonomie d’utilisation, il existe des solutions adaptées à ces nouveaux besoins.

La mobilité, une nouvelle donne pour les DSI

Les modes d’accès au système d’information de l’entreprise sont en pleine évolution face à la banalisation de l’usage des terminaux personnels pour accéder aux informations et applications professionnelles, dont les applications mainframes 3270. En effet, les collaborateurs, clients, partenaires et autres acteurs de l’entreprise se connectent aujourd’hui depuis tout type de terminal, y compris depuis des Smartphones ou tablettes, pour accéder à leurs applications de leur domicile, dans les transports, ou depuis n’importe quel autre lieu.
Ces phénomènes de mobilité et BYOD contraignent les directions informatiques à s’adapter et à apporter une solution d’accès simple et sécurisée pour ouvrir l’accès à ces applications, tout en gardant la maîtrise de leur système d’information.

Les traditionnelles émulations 3270 sont-elles toujours appropriées ? Pas nécessairement.

Pourquoi pas une solution d’accès indépendante du terminal utilisé ?

Certes l’émulateur a fait ses preuves mais demande du temps en administration que la DSI peut éviter en se tournant vers des solutions d’accès aux applications mainframe System z, indépendantes du terminal utilisé.
Ces solutions s’appuient sur les concepts de « pure web » et « client agnostic » en ouvrant le dialogue avec le mainframe directement en mode HTTP ou HTTP/s, via une simple URL sans protocole TN3270 ni serveur intermédiaire. Pour fonctionner, il suffit d’équiper n’importe quel poste client, d’un navigateur internet, quel qu’il soit.
En termes de sécurité aucune crainte, puisque l’URL accédée contient des paramètres de contrôle et d’identification qui autorisent ou non l’accès à l’environnement sécurisé du site central et aux applications en fonction des droits des utilisateurs. De plus, les connexions entre le mainframe et le poste client s’effectuent sans le maintien de la session IP, en mode asynchrone, ce qui limite les failles sécuritaires.
Les utilisateurs de leur côté bénéficient de la même expérience, quel que soit le moyen de connexion utilisé ou le lieu.

Les applications mainframes deviennent « naturellement » mobiles

Ce type de solution permet d’afficher les écrans 3270 dans une nouvelle interface Web, en prenant en compte et les besoins des utilisateurs et les contraintes des postes clients. La restitution des données est ainsi adaptée au format de l’écran, à l’ergonomie et au système de navigation de chaque type de terminal. Il est donc aisément possible de transformer la présentation classique 3270 en un affichage avec des « menus accordéon », disposition plus conforme à la taille des écrans, à l’ergonomie et au système de navigation des smartphones ou des tablettes.

Des avantages indéniables en termes de mise en œuvre et de coûts

Installer une solution client léger apporte à la DSI une maîtrise des coûts de mise en oeuvre et de maintenance puisqu’elle ne nécessite aucun déploiement sur les postes de travail, ni d’upgrade liée aux montées de version des systèmes d’exploitation. Il est possible d’accéder simplement aux applications 3270 depuis n’importe quel navigateur internet sans contrainte matérielle ou logicielle, le browser devenant ainsi terminal universel.

En conclusion, les solutions d’accès aux applications CICS, IMS ou TSO basées sur ces principes apportent une véritable réponse aux directions informatiques pour mettre en place des stratégies d’accès sécurisés aux applications mainframes dans le cadre de leur politique BYOD mais également de Cloud Computing.
Ces solutions répondent en effet à leurs enjeux en termes de sécurité, de simplicité d’accès, d’adaptabilité de l’affichage et de maîtrise des coûts et leur permettent d’être réactifs face à l’évolution des usages professionnels.