Sans faire l'unanimité, le référencement payant, c'est-à-dire la capacité pour les outils de recherche en ligne de prendre en compte plus rapidement les demandes des sites contre une rémunération, semble recueillir l'aval des professionnels du Web. Un sur deux est d'accord pour payer pour être enregistré plus vite ou visité plus fréquemment par un moteur.

Pour des professionnels de l'Internet, l'égalitarisme bon enfant des débuts du Web qui voulait que sites commerciaux ou sites persos soient traités sans passe-droit particulier atteint rapidement ses limites. Les temps de traitement élastiques des outils de recherhce pour indexer les nouveaux sites étaient difficilement justifiables quand on "sort" un site événementiel ou que l'on cherche à synchroniser une opération de communication en ligne.

Parallèlement, les outils de recherche, en panne de recettes publicitaires, se sont pour la plupart orientés dès la fin 2001 vers ce type de formule à deux vitesses. Dès lors, payer pour que ce service soit assuré dans un cadre minimum de rapidité et de régularité paraît logique.

Il l'est surtout pour les grandes entreprises qui se montrent plus enclines à payer que les PME. Le référencement payant se fait souvent à des tarifs élevés que des petites entreprises ou des sites indépendants ne sont pas capables de suivre. A noter la cote plus élevée des moteurs sur les annuaires.