Rendez-vous incontournables et privilégiés
du grand public avec leurs produits préférées,
les sites Web des grandes marques deviennent partie intégrante
des campagnes offline, notamment en presse écrite.
Afin d'évaluer la proportion de marques qui ont choisi d'afficher
leur URL dans leurs campagnes presse, le JDN a analysé les
encarts publicitaires de quatre magazines grand public : Marie-Claire,
Le Nouvel Observateur, Télérama et L'Expansion. Ces données
ont ensuite été comparées aux résultats obtenus lors de la
précédente étude similaire, réalisée en juillet
2004. Cet observatoire analyse pour chaque encart la présence,
ou non, d'une URL, et le degré de visibilité
de celle-ci dans la création.
L'insertion
des URL dans les campagnes de presse
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C
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Décembre
2004*
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Juin
2004**
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Campagnes
sans URL
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29,7 %
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22,8 %
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Campagnes
avec URL
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70,3 %
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77,2 %
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dont
campagnes avec URL visibles
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77,9 %
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45,2 %
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*Pige
réalisée sur quatre titres : Marie-Claire,
L'Expansion, Le Nouvel Observateur et Télérama
** Pige réalisée
sur cinq titres : Marie-Claire, L'Expansion, Le
Nouvel Observateur, L'Express et Paris Match
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Le premier
constat est une recrudescence du nombre de campagnes sans
URL par rapport à l'analyse de juin dernier. Alors
que 22,8 % des publicités pigées à
l'époque ne comportaient aucune référence
à l'adresse Web des marques annonceurs, leur proportion
a grimpé à 29,7 % en décembre. On
notera notamment la disparition des adresses Internet sur
les dernières campagnes du constructeur automobile
Peugeot (pour les modèles 206 ou 607 par exemple).
Une attitude étonnante alors que le Net est un outil
utilisé de façon quasi systématique par
le public qui prépare l'acquisition d'un véhicule.
Ce recul de la présence global de l'allusion à
Internet dans les campagnes en presse écrite trouve
néanmoins une compensation. La pige réalisée
sur le mois de décembre démontre que, lorsque
l'URL est indiquée dans une campagne, elle l'est de
manière de plus en plus visible. Le JDN a constaté
que seulement 22,1 % des campagnes qui comportaient une
adresse Internet la plaçait de manière très
peu visible. Ce chiffre était de plus de 50 %
six mois plus tôt.
Désormais, les annonceurs n'hésitent plus à
mettre en avant leur site Web, le plus souvent en l'intégrant
au commentaire rédigé sous la publicité
ou en le plaçant juste sous le logo de la marque, comme
le fait La Poste par exemple. Mais le numéro de téléphone
a encore la préférence de la majorité
des annonceurs, qui a encore tendance à le rendre plus
lisible que l'adresse Internet. Une question de temps, sans
doute.
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