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Ask.com veut être le moteur complémentaire à Google
Le moteur de recherche a lancé 5 versions européennes en début d'année. Une montée en puissance ayant un objectif ambitieux : devenir dans cinq ans le deuxième acteur du marché, en complément de Google.   (29/11/2006)

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Ask France
Ask.com a perdu la bataille des moteurs. Aux Etats-Unis, il se plaçait ainsi cinquième en novembre selon Nielsen et quatrième d'après comScore - une différence qui s'explique par la prise en compte ou non des résultats d'autres moteurs édités par Ask.com (MyWebSearch, My Way et Excite). Créé il y a onze ans aux Etats-Unis, le moteur s'est implanté cinq ans plus tard au Royaume-Uni puis au Japon en 2005, année où il a été racheté par InterActiveCorp (lire l'article du 23/03/06).

En début d'année, Ask s'est finalement lancé dans cinq pays européens : l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, les Pays-Bas et la France (lire l'interview du 01/03/06). Des pays qui concentreraient 70 % des revenues publicitaire en ligne européens selon Miguel Acosta, responsable du développement du moteur en Europe. "Dans le secteur des moteurs de recherche, vous avez besoin d'avoir une présence mondiale, explique-t-il. Il faut réaliser des économies d'échelles en raison d'investissements initiaux énormes."

Ask.com veut désormais rejouer dans la cour des grands, notamment en Europe où il compte entrer dans le top 5 des moteurs dans 12 à 18  mois. D'ici trois à cinq ans, il ambitionne même de devenir numéro 2 du secteur, derrière Google. Mais plutôt que d'essayer de dépasser un leader inaccessible, Ask veut convaincre les internautes d'utiliser les deux moteurs, dont les technologies et donc les résultats de recherche seraient complémentaires. Pour cela, il espère faire changer les habitudes des internautes européens, qui seraient fidèles à un seul moteur, contrairement aux Américains.

Les revenus de Ask proviennent des liens sponsorisés. Pour l'instant, il utilise Google Adsense, grâce à un accord qualifié "d'extrêmement intéressant" financièrement. Le moteur dit ne pas vouloir polluer la page de résultats avec trop de liens sponsorisés. Au Royaume-Uni, avant le rachat par IAC, Ask affichait pas moins de dix résultats sponsorisés. La diminution, lente mais régulière, du nombre d'utilisateurs, l'avait alors décidé à faire machine arrière. En plus de ses moteurs, Ask fournit sa technologie de recherche à différents sites et portails. Aux Etats-Unis, 40 % de ses revenus viennent de ce réseau. Une proportion de 60 % en Europe.

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Les dirigeants de IAC n'ont jusqu'à présent pas exploité les synergies entre ses différents sites. C'est d'autant plus vrai en Europe, où, par exemple, le service de rencontre Match.com n'utilise pas sa technologie de recherche, mais celle de MSN. Néanmoins, le groupe, dans la présentation de ses résultats du troisième trimestre 2006, décrit Ask.com comme le fil reliant ses activités entre elles. En Europe, le moteur devrait annoncer dans les prochains mois des partenariats pour proposer des services de shopping, de téléchargement et de pages jaunes notamment. D'abord annoncée pour la fin de l'année, la version définitive de Ask en France est finalement repoussée à l'année prochaine.
 
 
Baptiste RUBAT du MERAC, JDN Sommaire Moteur-Référencement
 
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