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| Web 2.0 : Webwag invente le Widget on demand |
| Fondée par Franck Poisson, la page personnalisable Webwag existe depuis six mois. Pour rattraper l'avance prise par Netvibes, la société innove en lançant un widget personnalisable en quatre clics.
(06/02/2007) |
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WOD, mais quelle est donc cette nouvelle onomatopée ? Dernier né des services 2.0, le WOD ou plutôt Widget On Demand permet aux utilisateurs de la page personnalisable Webwag de créer, comme son nom l'indique, leurs propres widgets dynamiques à partir de n'importe quel site Web. Webwag, challenger de Netvibes a été fondé il y a seulement six mois, par Franck Poisson, l'ex-responsable de Google France (Lire notre article du 11/07/2006 Franck Poisson lance Webwag et l'Interview de Franck Poisson du 29/08/2006).
Avec WOD, chaque utilisateur de la page personnalisée Webwag peut créer "en quatre clics" son propre widget, simplement en entrant l'adresse de la page qui l'intéresse, puis en sélectionnant la partie qu'il veut conserver dans sa page personnalisée à l'aide d'un curseur spécifique. Le widget s'ajoute alors automatiquement au contenu de sa page personnalisée et se met à jour en même temps que le site source. Par ailleurs, les liens internes au WOD restent actifs : la page peut s'ouvrir au choix, dans un nouvel onglet, dans la fenêtre du navigateur, ou à l'intérieur de la page personnalisée.
Simple à utiliser, ce service fonctionne avec la plupart des navigateurs (Internet Explorer, Firefox, Camino et Safari) ainsi que sur Mac et PC. De plus, il est compatible avec des services nécessitant une identification, pourvu que l'utilisateur se soit préalablement enregistré. Quelques petites lacunes perdurent cependant : "Le flash n'est pas très bien interprété par la widget et parfois les graphismes débordent de la fenêtre", explique Franck Poisson. "Les comptes Gmail ne s'affichent pas dans le widget, alors que Yahoo Mail, basé sur la même technologie fonctionne très bien."
| Entre 90 et 70 % des sites ne proposent pas de flux RSS |
S'il pourrait plaire aux internautes, le WOD de Webwag pourrait cependant poser problème aux éditeurs et annonceurs : quid par exemple de la comptabilisation des pages vues, sur laquelle sont basés les tarifs publicitaires ? De l'aveu de son initiateur, le WOD ne modifie en rien la comptabilisation des pages vues. Mais il n'incitera pas à visualiser les pages du site dans leur intégralité, et donc les publicités et liens sponsorisés proposés sur ces pages.
Pour Franck Poisson, il s'agit d'un faux problème : "A l'époque où je lançais Google Actualités en France, j'ai eu beaucoup de critiques, et deux mois après je n'avais plus que des appels de personnes qui me demandaient pourquoi elles n'étaient pas référencées ! Le WOD permet surtout aux sites de profiter de plus de visibilité, d'autant que les liens sont opérationnels et redirigent aisément vers les contenus de l'éditeur."
De multiples usages peuvent être associés au WOD : de la surveillance des cours de bourse, à celle des nouveaux posts d'un blog, en passant par des usages plus techniques comme la surveillance de la position des Adwords Google.
"Comme c'est un service vraiment 2.0, nous nous attendons à des usages surprenants et personnels que nous n'avons pas forcément imaginé", explique Franck Poisson.
En revanche, Webwag demeure gratuit, et malgré un partenariat avec Yahoo (lire notre article Webwag signe avec Yahoo pour le search du 10/10/06), peu de moyens sont encore évoqués pour monétiser le service, alors qu'une équipe d'une dizaine de personnes est déjà constituée. Mais son créateur prévoit de palier ce manque rapidement. |
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