Grève à l'ARTP (Modifié le 02/02 à 15h00) En juillet 2003, l'affaire
était entendue à l'Autorité de régulation des télécommunications
: avec l'ouverture à la concurrence des services postaux,
l'ART allait voir ses compétences élargies au secteur du courrier.
Présenté par Nicole Fontaine, ministre déléguée à l'Industrie,
le projet de loi d'alors prévoyait de rebaptiser l'ART en
ARTP (Autorité de régulation des télécommunications et des
postes). Mais dans la nuit de mercredi à jeudi derniers, le
Sénat a décidé, par amendement, que l'ART deviendrait
l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques
et des postes). Problème : chez feu l'ARTP, personne n'avait
prévu de s'appeler un jour Arcep. Vendredi 30 janvier à 21
heures, arcep.fr et arcep.org étaient encore des noms de domaine
sans propriétaire. [NDLR
: samedi 31 janvier à 12h48 GMT, l'ART a réservé
arcep.org]
On parie? C'est une
sorte d'événement que promet le site Winfizz.com
: le lancement, lundi 1er mars, de la "première
bourse mondiale de paris sur Internet". Tous les domaines
(sport bien sûr, mais aussi élections, finance,
actualité ou cinéma) seront couverts par le
site qui permettra de réaliser des paris en temps réels.
Winfizz semble vouloir profiter de la brèche ouverte
par l'arrêt Gambelli sur les paris en ligne en Europe
(Lire l'article
du JDN du 14/11/2003). Sans attendre mars, en tout cas,
Winfizz a déjà commencé à recruter
des sites partenaires, notamment dans le domaine de l'information
sportive en ligne.
Aux
urnes L'Association des fournisseurs d'accès (AFA) est montée
au front après le remodelage par les députés
du projet de loi numérique. Elle a notamment lancé
une pétition
en ligne qui invite les internautes à manifester leur
"attachement à la liberté d'expression, à la liberté
de communication ainsi qu'au respect de [leur] vie privée".
Le site de l'AFA indique que "le 27/01 à 14h00, 155 000
internautes avaient déjà signé notre pétition". Les signataires
sont invités à indiquer leur nom, leur prénom
et leur ville (et même leurs commentaires éventuels).
Seul hic : on peut très bien voter (plusieurs fois)
sans donner aucune de ces indications. A chaque clic, un message
indique que "votre signature a bien été prise en compte".
Du vote à haut débit, en quelque sorte.
Pas touche Chez
Google, on ne rigole pas avec les détournements de
noms, surtout quand c'est le moteur lui-même qui est
concerné. Comme l'avait révélé
Abondance,
le site Booble
proposait depuis peu un moteur de recherche de sites pornos
("boob" signifie "sein" en anglais). Booble, qui affirme être
un site parodique, aurait été créé
par un Américain, ancien dirigeant d'un des principaux
services en ligne US, et par sa femme, un top model français
"scandaleusement plus jeune que lui". Mais la blague
n'a pas plu à Google, qui a immédiatement adressé
une lettre
fort peu aimable à Booble, lui enjoignant de cesser
ce petit jeu.
Le service juridique de Google a d'ailleurs de quoi s'occuper
s'il s'intéresse à tous les sites arborant une
URL dérivée du nom du moteur de recherche. Prochaines
cibles, le très chaud oogle.com
ou le très poétique boogle.com?
@lain (Modifié
le 02/02 à 13h00) Vendredi après-midi, à
la suite de l'annonce de la condamnation d'Alain Juppé,
le site de l'UMP proposait à ses visiteurs de manifester
leur soutien au président du parti en lui envoyant
un message. "Alain Juppé vous répondra
personnellement dans les jours qui viennent", pouvait-on
lire. Quelques heures plus
tard, cet appel avait disparu de la page
d'accueil du site, même si la page
dédiée à cette initiative existe
toujours. [NDLR : l'accès à cette page depuis
la home page du site a été rétabli dans
la matinée de lundi]
Ctrl
C Site de soutien scolaire, Exoline propose une newsletter d'information.
Sans jamais s'y être inscrite, une journaliste du JDN
a reçu le N°24
de cette lettre, datée du 27 janvier 2004. L'occasion
de découvrir que notre newsletter, celle du JDN, peut
parfois être une bonne source d'inspiration. Tout y
est : maquette, graphisme, couleurs et typos, et même
une ou deux coquilles bien cachées. On s'y croirait
vraiment.
La phrase de la semaine : "En fait, nous ne connaissons pas les coûts, mais ils sont
sûrement énormes... Ce n'est pas l'Apocalypse, mais c'est
très, très agaçant." Bruce Schneier, co-fondateur
de Counterpane Internet Security, interrogé par l'AFP
sur la facture finale que pourrait laisser le virus Mydoom.
|