Vite, vite, vite A défaut de lutter indéfiniment sur les tarifs des offres d'accès haut-débit, les FAI peuvent jouer sur les débits proposés pour se démarquer de leurs concurrents. Vendredi 19 mars, les abonnés NC Numéricâble ont ainsi appris que le câblo-opérateur "procède actuellement à des tests de doublement de débit" et que du coup, leur offre à 512 kbps passait gratuitement et automatiquement à 1024 kbps "sans frais supplémentaire et sans aucun engagement de votre part, pendant cette période de test." Du côté de Neuf Télécom, un abonné qui appelait le service client pour une information a appris incidemment qu'il était prévu que le débit passe à 4096 kbps à partir de juin. Tout le monde ne joue pas dans la même cour.

 Vendôme Broadband Country. Le 28 février, le Pays Vendômois (Loir-et-Cher) a lancé son projet d'infrastructure local à très haut débit, en suivant les traces de Pau. Nom de code du projet destiné à faire basculer la première région rurale d'Europe dans le très haut débit : e-Vision. La technologie Internet rapide retenue, la FTTH (Fiber To The Home), devrait permettre de couvrir 100% des entreprises et 70% des particuliers du Pays Vendômois.

 Ça roule pour Orange Loin de chercher à appliquer un même modèle de communication à tous les pays où il est présent, Orange a choisi d'adapter ses offres à la culture de chacun d'entre eux. Cela donne parfois d'étranges résultats comme cette offre promotionelle aux Pays-Bas où, en échange d'une souscription à un abonnement de deux ans, le client se voit offrir un... vélo. Outre sa customisation aux couleurs d'Orange, celui-ci a pour particularité d'être accompagné d'un module bluetooth permettant des appels mains libres et d'un chargeur de batterie qui fonctionne quand le cycliste pédale.

 Mot (à) clé Il y a parfois des mystères dans les réponses fournies par les moteurs de recherche. C'est le cas quand sur Google, l'internaute tape le mot "magouilleur".

 Trop com Il ne fait pas toujours bon être cyber-client d'Iberia. Un lecteur du JDN a acheté en février dernier sur le site de la compagnie plusieurs billlets d'avion pour un long voyage familial prévu en juillet prochain. La réservation fut aisée. Quant au paiement (plus de 3.000 euros), il fut immédiat, la carte bancaire étant débitée dans les trois jours... Mais impossible de réserver à l'avance ses sièges sur les différents vols, le site de la compagnie espagnole ne le permettant pas. Après un très long marathon téléphonique, le client s'est finalement vu répondre que pour bénéficier de cet extravagant privilège - choisir ses sièges pour un vol payé cinq mois à l'avance -, il aurait mieux fait de commander ses billets auprès d'une agence Iberia plutôt que sur le Web. On ne l'y reprendra pas.

 Au-delà du virtuel Il fallait y penser : transposer la classique bannière du web (468x60 pixels pour les puristes) dans le réel. C'est ce que propose, dans un mail non sollicité (mais qui n'est pas un spam, nous affirme-t-on), une petite société qui a fait de la bâche publicitaire sa spécialité. Reste à voir ce que dit l'IAB sur les différents formats proposés.

 La phrase de la semaine "'Jamais' n'est pas un mot qui existe dans le business" Jean-René Fourtou, PDG de Vivendi-Universal, interrogé par La Tribune sur un éventuel désengagement de SFR au profit de Vodafone.