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Wimax. La technologie
et les perspectives de marché qu'elle recouvre sont séduisantes.
La preuve : les opérateurs de services Internet français
se sont bousculés à la porte de l'Arcep (Autorité de régulation
des communications électroniques et des postes) pour l'obtention
d'une licence d'utilisation des fréquences BLR-Wimax au niveau
régional. L'avis d'appel à candidatures publié en août 2005
a ainsi reçu 175 lettres d'intentions en moins de trois mois
pour 48 licences en jeu. Rien à voir avec les 28 dossiers
déposés en 2000, pour 54 licences en jeu, lors de la procédure
d'attribution des premières fréquences de la BLR en France.
Dès 1999 en effet, l'Arcep (à l'époque l'ART, Autorité de
régulation des télécommunications), propose d'ouvrir à l'exploitation
deux bandes de fréquence de la boucle locale radio : les fréquences
3,5 GHz et 26 GHz. Infrastructure de réseau haut débit encore
peu connue - le terme Wimax et les normes associées n'existent
pas encore -, la BLR suscite peu d'enthousisme. Les opérateurs
élus en 2000 - sept au total - rendent leur licence
un à un ou en sont désaissis par l'ART suite à des manquements
constatés lors de la vérification du respect des obligations
de déploiement des réseaux.
Deux ans après, il n'en reste que deux : Altitude Telecom
et Neuf Telecom, seul détenteur d'une licenece nationale sur
la fréquence 3,5 GHz. Ce dernier rend d'ailleurs à l'Autorité
ses fréquences dans la bande 3,5 GHz sur toute la France en
2003 mais reste présent dans 18 régions sur du 26 GHz. La
licence nationale est récupérée par Altitude Telecom. Et cédée
en novembre 2005 au groupe Iliad, maison mère de Free. Un
sérieux avantage pour le FAI dans le jeu de partage des fréquences
BLR-Wimax.
En août 2005, l'Arcep a en effet lancé une nouvelle procédure
de délivrance d'autorisations d'utiliser des fréquences BLR
de 3,5 GHz en France métropolitaine, en Guyane, à Mayotte
et Saint-Pierre et Miquelon. Ces licences se limitent au périmètre
de la région. Révélée le 7 juillet, la liste des candidats
retenus par l'Arcep couronne trois grands gagnants :
les consortiums industriels Maxtel (Altitude Telecom et APRR),
Bolloré Télécom et HDRR Multi Regions (TDF, Axione et LD Collectivités).
Les collectivités locales ont également su trouver leur place,
6 conseils régionaux ayant retenus.
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