Journal du Net > Télécoms-FAI  > DigiWorld 2006 : Wimax, marché de niche ou marché majeur ?
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"Le passage du nomadisme à la mobilité pour le 3,5 GHz n'est pas prévu"

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Gabrielle Gauthey
Membre du Collège
Arcep

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"L'engouement - 175 dossiers déposés lors du premier tour - pour les licences de la boucle locale radio (BLR) dans la bande des fréquences 3,4 - 3,6 GHz témoigne des promesses nouvelles de cette bande de fréquences en termes d'applications et d'usages. Les licences sont neutres d'un point de vue technologique, mais le consensus s'établit aujourd'hui sur le Wimax. Deux choses sont à attendre du Wimax : l'extension de la couverture en haut débit fixe du territoire et le nomadisme. Les performances technologiques du Wimax ne sont pas révolutionnaires : les offres attendues sont de l'accès Internet à 10 Mbits/s et de la téléphonie sur IP. Le Wimax est une technologie complémentaire aux technologies filaires, qui va créer une offre de gros supplémentaire dans les zones où le bitstream est majoritaire ou dans les zones blanches.

La vision de l'Arcep est qu'il existe en France un fort besoin de fréquences en mobilité. Le débat entre nomadisme et mobilité est un débat aigu. Aujourd'hui, les licences BLR de la bande 3,4 - 3,6 GHz se limite au nomadisme. Le passage à la mobilité n'est pas prévu dans le court terme. La position de l'Arcep est que la quatrième licence 3G est le meilleur moyen pour l'entrée d'un nouvel acteur sur le marché du mobile.

La croissance des abonnés à l'Internet mobile va néanmoins fortement accroître les besoins en débit et en trafic. Donc créer de nouveaux besoins de fréquences basses, au-delà des fréquences actuelles (900 MHz, 1,8 GHz et 2,1 Ghz). Les Etats-Unis ont déjà résolu ce problème attribuant la bande des fréquences de 2,5 - 2,7 GHz au développement futur du Wimax mobile. En France, cette bande est actuellement occupée par le ministère de la Défense. Nous sommes en discussion pour une libération future de ces fréquences.

Enfin, la question cruciale aujourd'hui est celle du "dividende numérique", à savoir la libération des fréquences inférieures à 800 MHz - des bandes basses en or car bien adaptées à la couverture et la pénétration de l'Internet mobile indoor - via le passage de la télévision analogique au numérique. Or aujourd'hui il n'existe pas de politique nationale, ni européenne, sur le sujet. L'heure est pourtant aux choix de redistribution de ces fréquences."

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