Michel
Gomez
Délégué Général
ARP (société civile
des Auteurs-Réalisateurs-Producteurs)
En
savoir plus
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"Le protocole d'accord interprofessionnel sur la vidéo
à la demande signé il y a près d'un an traduisait la volonté
partagée des opérateurs de vidéo à la demande, en particulier
les FAI, et des organisations professionnelles du cinéma de
faire entrer ce nouveau mode d'exploitation des uvres cinématographiques
dans un cadre de régulation.
C'était un premier pas, il s'agit désormais d'aller plus
loin en conciliant la nécessité de créer les conditions d'un
véritable développement de l'offre de vidéo à la demande tout
en préservant les grands équilibres du financement du cinéma
français.
Il faut donc améliorer l'attractivité des offres de VOD
tant sur le plan de leurs contenus (plus de films offerts
tant des films récents que des films de catalogue, une offre
diversifiée en termes de nationalité et de genres) que
sur le plan commercial.
Une telle amélioration a une limite naturelle :
les abonnements. Ils doivent en effet rester réservés
aux films de catalogue car s'ils devaient s'ouvrir aux
films récents, on se retrouverait dans le cas d'une offre
analogue aux télévisions payantes avec les mêmes droits mais
aussi les mêmes devoirs en termes d'obligations. Une telle
limite serait d'ailleurs imposée naturellement par le marché,
les ayant droits.
Quant à la chronologie, elle fait indéniablement partie
de l'attractivité commerciale et doit évoluer dans une
logique d'usage et non de support."
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