Certes
tout contenu n'est pas justifié sur un site de marque
mais le média Internet ne porte pas la responsabilité
de certains échecs. C'est en amont, dans la réflexion
sur le territoire de marque, que doivent être posées
les vraies questions : ma marque est-elle légitime pour
communiquer sur tel domaine ? Vais-je m'attirer un capital
sympathie, une visibilité, une notoriété durable et
rentable.
Interne
ou sous-traitance ?
Une seule réponse : la qualité.
Une fois ce territoire défini et validé, le choix de
produire ou de jouer la carte de la sous-traitance ou
du partenariat avec les médias est accessoire. Ce qui
importe au yeux de l'internaute, c'est la valeur du
contenu produit, sa pertinence et sa lisibilité. Comme
pour un consumer magazine, la marque qui utilise le
territoire comme un prétexte pour parler d'elle et qui
inonde son support de pubs produits ou bannières, a
peu de chance d'augmenter sa valeur perçue.
Or
qui dit qualité, dit moyens financiers pour investiguer
et trouver de bonnes sources, mettre à jour les informations.
Combien de sites ont un bon territoire mais perdent
du terrain par des informations périmées ?
Penser
au ROI
Au final, c'est bien le retour sur investissement qui
doit permettre de juger la pertinence des contenus.
Et, en la matière, plusieurs critères peuvent être retenus.
Un bon contenu permet d'améliorer le taux de rétention
des internautes. C'est justement parce que tout est
à un clic que je dois travailler la pertinence de mes
informations. L'augmentation de la durée moyenne et
du nombre de visites fait deux heureux :
- le consommateur qui y trouve son compte et ne perd
pas du temps en recherche ailleurs (c'est particulièrement
vrai dans le BtoB ou les Internautes manquent encore
de repères)
- la marque bénéficie d'un contexte favorable ou l'Internaute
a une meilleure écoute.
En
matière de retour sur investissement, Internet a un
potentiel beaucoup plus important que les vieilles recettes
du marketing de masse. Le CRM, même si le terme est
galvaudé, est facilité par l'outil. Je sais (avec son
accord ) ce que "mon internaute" lit, quels
sont ces centres d'intérêts... Je peux même lui demander
en amont de me dire ce qu'il préfère. En BtoB, peu de
sociétés connaissent leurs clients. C'est plus dans
l'exploitation de la base que se situe le vrai potentiel
de richesse et donc de retour sur investissement pour
l'entreprise.
Prenez
l'exemple d'une banque. Elle a, comme ses consoeurs,
une activité de banque en ligne génératrice d'un fort
trafic mais peu différenciante. Si elle apporte, sur
une cible professionnelle, de vrais contenus sur l'environnement
de l'entreprise (ressources humaines, comptabilité...),
elle retient l'internaute client et crée un contexte
favorable pour vendre ses produits.
Last
but not least : le ROI n'est envisageable que par
une bonne interaction entre les canaux. Les commerciaux
se sont-ils appropriés l'offre de contenus ? Peuvent-ils
visualiser dans leur base les évolutions clients ?
C'est un bon chef d'orchestre qui peut créer ce liant
indispensable pour réussir.
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