Pour
être performant en matière de marketing
interactif, et plus particulièrement d'e-mailing,
certaines règles sont à respecter. Mais
aussi certaines fausses bonnes idées sont à
éviter. Essayons de les lister :
Les
bonnes pratiques...
...en matière de données
- Une collecte loyale des adresses permet d'atteindre
des taux de retour plus importants.
- Une collecte transparente des adresses, c'est-à-dire
en expliquant les raisons pour lesquelles les informations
sont collectées, permet également d'atteindre
des meilleurs taux de retour, mais aussi des taux de
désinscription plus faibles.
- Bien cibler les internautes en fonction des
éléments déclarés et/ou des autres éléments de ciblage
(score âge, critère socio-géographique..).
- Mettre à jour en permanence les données.
...en
matière d'expédition
- Mieux vaut éviter la surcharge sur le
rythme des envois et se limiter à une sollicitation
de l'internaute par semaine.
- Construire une offre multi-canal (courrier
et Internet) multiplie par deux les retours, accroît
l'efficacité, réduit les coûts et renforce l'efficacité
d'une campagne en jouant sur la complémentarité des
deux médias.
...en
matière de personnalisation
- La personnalisation des messages passe par
une personnalisation dans l'objet et par plusieurs personnalisations
possibles dans le corps de l'e-mail. Dans ce domaine,
plus le nombre de variable est élevé, plus le taux de
réponse est élevé, plus le taux de désinscription et
faible.
- La personnalisation doit être évolutive.
Les e-mails d'une deuxième campagne doivent être
personnalisés en fonction des comportements observés
lors d'une première campagne.
...en
matière d'élaboration
- Attention à l'objet : il faut intégrer
un texte accrocheur, mais pas trompeur. Un bon objet,
avec un verbe dans l'accroche, permet d'augmenter le
taux d'ouverture.
- Pour rassurer l'internaute et augmenter le
taux d'ouverture des messages, mettre en avant la source
du fichier, c'est-à-dire le nom de l'expéditeur,
dans le "from" ou dans l'objet.
- Pour être efficace, un message ne doit
pas comporter plus de cinq liens.
- Pour être encore plus efficace, le message
doit être court afin de provoquer chez les destinataires
une meilleure réactivité grâce à un temps
de lecture réduit.
- Un message ne doit pas dépasser les
30 Ko.
- Enfin, mieux vaut le rappeler : chaque message
doit comprendre un lien de désabonnement actif et explicite.
Les
mauvaises pratiques...
...en matière de données
- Utiliser des adresses spammées, c'est-à-dire
collectées de façon déloyale sans avoir permis à l'internaute,
au moment de la collecte, d'exercer son droit d'opposition
à la transmission de ses coordonnées à un tiers.
- Mettre un lien de désabonnement inactif.
...en
matière d'expédition
- Omettre de réaliser des tests.
- Joindre un fichier au message en document attaché.
...en
matière d'élaboration
- Insérer directement dans un e-mail HTML des
documents en Flash. Pour être lu, le Flash nécessite
l'activation d'un contrôle Active X : les nouvelles
versions de messagerie des clients intègrent des règles
de sécurité par défaut de plus en plus strictes. En
outre, sur certains webmails, le Flash ne fonctionne
pas.
- Construire un message dans un format de visualisation
non approprié. Il faut privilégier un message dont la
largueur sera égale a 600 pixels.
- Mettre des frames dans un e-mail.
- Positionner l'objectif du message en bas ou
au milieu de l'e-mail. Beaucoup d'internautes utilisent
Outlook avec la liste des objets dans la partie haute
de leur écran et l'affichage des messages dans
la partie inférieure. Il est donc préférable de mettre
en évidence l'objectif dans la partie haute du message.
|
|
Envie
de réagir à cette tribune ?
Envoyez-nous
votre contribution par mail
|
|
|
|