Comboutique, le petit Spreadshirt français

Le site de merchandising à la demande affiche une croissance de 300 % en 2006. Son modèle mélange BtoC et BtoB, avec vente directe aux consommateurs et gestion de boutiques pour des professionnels.

Envoyer

Imprimer

	Sommaire
	Baptiste Charden Vincent Mady Comboutique

Le secteur de la vente en ligne de T-shirts en série limitée compte désormais de nombreux acteurs en France. A côté du pionnier Lafraise, de nouveaux venus se sont lancés, comme Look-Zippy (lire Look-Zippy adapte le flux tendu à la vente de T-shirts, du 20/11/06) et Rueduteeshirt (lire Rueduteeshirt sur le créneau des T-shirts à messages, du 26/02/07). En revanche, les sites proposant également des impressions sur d'autres supports sont moins nombreux. Le principal est l'allemand Spreadshirt, présent en France depuis 2005, qui a racheté Lafraise il y a près d'un an (lire Lafraise passe aux mains de Spreadshirt, du 21/07/06). C'est sur ce même positionnement que s'est lancé fin 2004 le Français Comboutique.

Ses fondateurs, Vincent Mady (ancien du site de jeux Hiphiphip.com et du FAI Freesbee) et Baptiste Charden (ancien de FridayWare, éditeur du site communautaire Maxichat), disent avoir plutôt pris pour modèle le site américain CafePress. Après un début avec la seule activité de T-shirts, la société ouvre très rapidement son catalogue à d'autres supports. Utilisant la sérigraphie numérique, elle propose aujourd'hui une dizaine de modèles de sacs, casquettes, tasses, badges et tapis de souris. Le panier moyen serait de 35 euros environ.

Comboutique a commencé avec une activité BtoC de T-shirts personnalisés. Cette activité représente désormais 25 % du chiffre d'affaires, avec la montée en puissance du BtoB, c'est-à-dire des boutiques de merchandising pour des particuliers ou des sociétés. "Nous sommes une plate-forme sur laquelle le client a juste à créer ses produits et choisir le prix de vente. Nous nous occupons du reste", explique Baptiste Charden. Comboutique se charge ainsi gratuitement de la production, des commandes, des envois et du service client. La société se rémunère en fixant un prix de base, complété par la marge décidée par les clients (dans une limite de 5 euros). Elle annonce 6.000 boutiques qui vendraient 130.000 produits.

Plus récemment, Comboutique s'est tourné vers des marques, leur proposant de prendre en charge leur merchandising. Un positionnement que suit déjà Spreadshirt (lire Spreadshirt anime le merchandising en ligne des marques, du 06/03/06). Comboutique est ainsi partenaire d'un label de rap de la maison de disques EMI, et depuis plus d'un an de la société de production Calt pour la série Kaameloot. Elle annonce un partenariat avec une autre émission, Nouvelle Star diffusée sur M6.

	Sommaire
	Baptiste Charden Vincent Mady Comboutique

La société de quatre personnes compte élargir son modèle en proposant avant l'été des T-shirts en séries limitées, se rapprochant ainsi de sites comme Lafraise. Un site distinct de Comboutique sera ainsi mis en ligne pour attirer une communauté de graphistes. La société, qui affiche une croissance de 300 % de son chiffre d'affaires entre 2005 et 2006, n'exclut pas à terme un "partenariat financier".

Baptiste RUBAT du MERAC, JDN

Sommaire e-commerce

L'internaute Magazine