ACTU
 
10/11/2007

Gauthier Picquart : "Amazon a bien réussi à se défaire de son image de librairie"

Lancée en août dernier, la galerie marchande de Rue du Commerce regroupe désormais 100 marchands. Son PDG Gauthier Picquart tire un premier bilan de la mutation de l'ex-site marchand 100 % high tech.
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Gauthier Picquart
 
 
description brève de l'image
Président directeur général de Rue du Commerce
 

Où en est Rue du Commerce du développement de sa galerie marchande ?

Depuis le lancement de notre galerie commerciale en août, nous avons signé avec 150 marchands qui proposent leurs offres sur notre site. Celles d'une centaine ont déjà été implémentées sur Rueducommerce.fr, les autres sont en cours, mais l'intégration des catalogues prend du temps. Nous avons ouvert 7 secteurs : électroménager, mode, beauté, maison, fournitures de bureau, jouets et voyages, avec Easy Voyage. Nous en ouvrirons 3 ou 4 autres des les prochains mois. Parallèlement, nous avons lancé un service de téléchargement de logiciels, avec Nexway, un de documentaires avec Vodeo, et un service d'abonnement à 350 titres magazines avec HDS Digital.

Votre business model prévoit une moyenne de deux ventes par jour par marchand pour 61 millions d'euros de chiffre d'affaires avec 700 marchands en 2008, maintenez-vous ces objectifs ?

Oui, nous sommes dans la ligne de ce que nous avions fixé avec 150 marchands dès cet automne et 500 d'ici fin mars. Ce n'est pas simple, car nous opérons une sélection drastique des marchands. Nous n'acceptons, par exemple, que des marchands qui proposent des produits qu'ils ont en stock, et qui passent avec succès nos tests de leur SAV. Il est encore impossible de chiffrer les résultats. Nous faisons des animations commerciales autour de leurs offres seulement depuis le début du mois d'octobre. Mais le rythme de deux ventes par marchand en moyenne devrait rapidement être atteint. Pour le moment, plus que le chiffre d'affaires, nous regardons la courbe d'audience des services afin de répondre au mieux à leur demande.

Votre image de vendeur de produits high tech n'est-elle pas pénalisante pour opérer cette diversification ?

Je crois que la légitimité tient avant tout dans le fait de bien faire son travail afin de mettre les acheteurs en confiance. Certes, Rue du Commerce vend de la high tech depuis huit ans, et notre galerie marchande ne l'est que depuis trois mois. Cependant, Amazon, dont le modèle nous sert de référence, a bien réussi à se défaire de son image de librairie pour maintenant réaliser la majorité de son chiffre d'affaires sur des produits autres que des livres. Bien sûr, nous nous sommes préoccupés de cette question, et nous avions testé la réaction de nos clients par le biais d'opérations spéciales comme Ruedespromotions, en janvier dernier, sur lequel nous comparions les offres des marchands pendant les soldes. Et de toutes façons, vue notre marque, je pense que l'amalgame entre Rue du Commerce et les produits high tech ne durera pas.


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