L'email marketing, déclencheur d'achat pour les internautes américains

Un email commercial bien conçu reste une bonne incitation à l'achat. C'est ce qu'affirment 86 % des internautes américains, dans une étude menée par la société d'études Gfk et le service d'email marketing B to C Epsilon International. 73 % des internautes interrogés déclarent avoir déjà effectué un achat en ligne après avoir reçu un email commercial. Parmi la multiplicité des canaux de dialogue avec les consommateurs, le courrier électronique semble donc un moyen de contact pertinent.

Si l'email marketing n'est pas toujours un déclencheur d'achat, il peut se révéler générateur de trafic pour l'émetteur : 84 % des internautes interrogés affirment accéder occasionnellement au site de l'émetteur du message après avoir reçu une offre pertinente. Lorsqu'il s'agit d'un click & mortar, 86 % des clients disent même aller faire un tour en magasin après réception d'un email commercial. La moitié de l'échantillon avoue également transmettre occasionnellement ces messages publicitaires à des proches potentiellement intéressés.

Encore faut-il que le message soit perçu par le destinataire comme étant crédible. Un peu plus d'un internaute sur deux reconnaît que les messages commerciaux sont plus pertinents en 2007 que les années précédentes. Un tiers de l'échantillon affirme même adopter une démarche proactive, souhaitant participer à l'amélioration de la pertinence des offres qu'il reçoit. Lorsqu'ils changent d'adresse email, 57 % des personnes interrogées déclarent d'ailleurs prévenir les sociétés dont ils acceptent déjà les offres. Cependant, seuls 18 % d'entre eux le font "toujours" et 43 % ne transmettent jamais leur nouvelle adresse.

Reste qu'à peine plus de la moitié des courriers électroniques commerciaux sont souhaités par leurs destinataires ou adaptés à leurs habitudes de consommation. L'autre moitié reste souvent considérée comme du spam. Lorsqu'ils souhaitent se désabonner des envois d'emails marketing, près des deux tiers des internautes utilisent directement la fonction de signalement des spams de leur webmail ou de leur logiciel de messagerie. La sanction reste donc souvent très lourde pour l'émetteur qui rate sa cible.