Fin 2006, l'Agence avait testé un petit dispositif Web via l'affichage de simples
bannières sur Internet. Or elle avait reçu des demandes de personnes étrangères
hors Union Européenne, des candidatures auxquelles elle ne peut pas répondre positivement.
La qualification des profils était donc cette fois au cur de cette opération.
Le dispositif centré sur le site lesurbanophiles.com invite les internautes à
jouer sur le site, ce qui permet un filtrage des personnes les plus susceptibles
de s'installer en Auvergne. Via un lien sur le site Urbanophile, ceux-ci peuvent
visiter le site "Auvergnebienvenue", et aller jusqu'à déposer un dossier.
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De même, l'Auvergne peut suivre l'ensemble des flux jusqu'à la création du
dossier de manière à analyser l'efficacité marketing. "Nous souhaitions en effet
professionnaliser notre action, et mettre en uvre un calcul des performances
enregistrées, c'est-à-dire via le nombre de contacts concrets qualifiés, de manière
à rationaliser notre investissement financier", Gérard Lombardi.
Un suivi du trafic généré par les sites sources est également possible. "Cela
nous permet par exemple de savoir que le trafic de nos bannières sur le site Psychologies
ne génère pas des taux de clics très importants, mais qu'ensuite la concrétisation
est très forte. A contrario, sur le site Lequipe, par exemple, les taux de clics
sont plus importants, mais la réactivité des visiteurs est plus faible", explique
Pascal Guittard. Et en fonction des premiers retours, la région Auvergne a
pu piloter ses investissements, au fil de l'eau.
Par ailleurs, ce pilotage des investissements
et des coûts a permis à la région Auvergne de mieux gérer ses flux de création
de dossier. La campagne lancée fin avril, s'est poursuivie pendant 3 mois,
jusqu'à juin, et reprend depuis le 18 septembre. "Nous préférons recevoir un flux
continu de visiteurs et de dossiers, qu'être confrontés à des pics importants,
car il nous faut pouvoir répondre à la demande, sachant que notre dispositif d'accueil
est ensuite personnalisé", déclare Pascal Guittard.