ACTU
 
12/10/2007

Splarte recence et compare les prix des contenus VOD

Par l'intermédiaire de 38 partenariats, Splarte référence 80.000 contenus VOD éparpillés sur le Net. La société escompte une croissance à 2 chiffres de son audience mensuelle.
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Le marché de la VOD en France est en pleine croissance, en témoignent les chiffres fournis par NPA Conseil en juillet dernier et faisant état d'une richesse croissante du catalogue de films. Plus d'un quart de ceux sortis en salle sont dorénavant présents en VOD (Voir chiffre-clés : France : le marché de la VOD, 02/07/2007). De quoi réjouir les cinéphiles... du moins ceux qui savent où les trouver.

 

Car l'un des problèmes majeurs reste l'éparpillement des contenus sur le Web. C'est ce qui a poussé quatre anciens de l'agence Havas à créer Splarte, une plate-forme multi-thématique ayant l'ambition de référencer l'intégralité des contenus disponibles en VOD sur la toile. Grâce à 38 partenariats, aussi bien avec les grandes chaînes de télévision (France Télévisions, Canal+, LCI, Euronews, etc.) que des sites Internet (glowria.fr, fnac.fr, virginmega.fr, etc.), Splarte recence près de 80.000 vidéos. Le site joue aussi un rôle de comparateur de prix et de moteur de recherche puisqu'il indique sous quelle forme et à quel prix elles sont proposées.

 

Multi-thématique oblige, l'outil référence aussi bien des films, des séries, ou encore des spots de musique, que de la télévision de rattrapage, souvent gratuite, dite "catch up TV". Inutile donc de s'arracher les cheveux si vous avez loupé le dernier Stade 2 consacré à Sébastien Chabal, ou Envoyé Spécial. Les fans de jeux vidéos sauront aussi où se rendre pour dégotter la dernière émission de Gamekult et les débutants en salsa pourront améliorer en ligne leur chaloupé, grâce à la rubrique e-formation.

 

Le site, accessible depuis près de quatre mois, s'est officiellement lancé la semaine dernière, "lorsque le dernier partenariat a été finalisé", s'explique Benoît Balagny, doyen de 29 ans des co-fondateurs. L'audience mensuelle atteint aujourd'hui 100.000 pages vues et une croissance à deux chiffres pour les prochains mois est escomptée. Côté finances, on ne saura ni la mise de fond des quatre amis, ni leur objectif en termes de chiffre d'affaires.

 

Benoît Balagny en expose toutefois volontiers la composition : "nos ressources sont de trois ordres, à savoir la publicité, l'affiliation via une commission lorsque les vidéos sont payantes, et des partenariats avec des cybermarchands, Amazon et Cablino". Le premier pour la vente de produits dérivés de films (DVD, Livres etc.) et le second, "plus anecdotique", pour le matériel de connectique (câbles, adaptateurs, etc.). Les revenus publicitaires devraient représenter autour de 60 % du chiffre d'affaires et l'affiliation 30 %, mais à terme, il aimerait que "l'affiliation soit la principale source".

 

 

 
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An attendant de sortir de leur "garage", les fondateurs de Splarte réfléchissent déjà à de nouvelles évolutions : se rapprocher des grands portails communautaires, inclure des contenus étrangers - des films espagnols seront bientôt disponibles - et surtout développer le catalogue sports, très demandé. De quoi devenir le Google de la VOD ? Benoît Balagny trouve la comparaison "flatteuse, mais un peu exagérée". Des débuts dans un garage, un nom "Splarte" plutôt compliqué et un concept simple : ça ne vous rappelle pas un certain Google justement ?


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