Le contenu : une nouvelle arme de marketing direct ?

La rédaction de contenus est en train de devenir un nouvel outil de marketing direct pour les sites internet marchands : il permet aux utilisateurs de s'informer et permet au site internet de calculer rapidement le ROI de cette rédaction.

L'écrit est en train de vivre sa révolution. Un journaliste de la presse écrite traditionnelle, en écrivant des articles percutants, joue un rôle clé dans la fidélisation et dans la satisfaction des lecteurs finaux.

Sur internet, un journaliste/blogger/rédacteur a désormais un second rôle capital, lui aussi: son article dans sa conception et dans les mots clés utilisés a également un impact significatif sur le nombre de lecteurs finaux.
En clair, le rédacteur web doit écrire pour son lectorat mais il doit également écrire pour les robots (le référencement naturel) ; les moteurs de recherche étant devenus aujourd'hui l'équivalent des maisons de la presse et des NMPP pour la presse traditionnelle.

En appliquant ce système au monde réel, c'est un peu comme si Bernard Henry Lévy dans son éditorial du Point devait à la fois penser à ses lecteurs dans sa façon d'écrire mais également aux points de vente de son journal. Comme si ces derniers, selon les mots clés de l'article allaient plus ou moins mettre le magazine en tête de gondole de leurs magasins.

Le métier de journaliste en sort à la fois transformé et renforcé. Ecrire relève alors de plus en plus du marketing et non plus seulement de l'éditorial. Cette évolution est clé car elle permet de pouvoir enfin mettre une tarification objective sur l'écrit.

L'idée n'est plus seulement de comparer le coût d'un rédacteur/journaliste avec la satisfaction du client final ; mesure par définition subjective et incertaine. Désormais, il est possible de calculer de façon fine le retour sur investissement de chaque article et plus encore de comparer ce retour sur investissement avec les autres formes de marketing direct : affiliation, campagne bandeaux, comparateurs de prix, achat de mots clés (Google adwords).

Prenons un exemple concret : je publie 1 article de 1500 signes (1 feuillet - 3/4 feuille word) sur un de mes produits. Tarif : 100 euros HT. Je tracke le trafic généré (ex : 2 visiteurs unique par jour) et j'en tire un coût au clic sur 1 an : 2 visiteurs * 365 jours = 730 visiteurs. Soit 100/735 = 0,136 euros au clic.

Il me reste alors à calculer/tracker les ventes générées depuis cette page pour définir mon retour sur investissement (ROI).

Et c'est là qu'il apparaît clairement que l'écrit a vocation à devenir un outil de marketing direct de tout premier ordre : si jamais le ROI est positif, je peux décider de rédiger non pas 1 article mais 50, 100, 1000. Le potentiel de chiffre d'affaires est infini.

Par ailleurs, de nombreux sites internet sont confrontés à plusieurs limites sur les autres outils de marketing direct :

-       - Beaucoup de sites internet ont déjà optimisé au maximum leurs campagnes sur les réseaux traditionnels. Le volume délivré et la rentabilité sont déjà au maximum.

- Les campagnes au mot clé sont soumises à un système d'enchères et ont vu leur coût au clic exploser ces dernières années.

-       - Les campagnes sont éphémères : chaque clic ou chaque affichage doit être payé. A l'inverse, un article publié sur un site internet reste en ligne et peut continuer à générer du trafic et des ventes sur une très longue période.

L'écrit est donc promis à un bel avenir et c'est d'ores et déjà un des moyens les plus efficaces et les plus rentables de faire progresser son trafic donc son chiffre d'affaires.

Est-ce un hasard si, ces 5 dernières années, Wikipedia, Benchmark Group et Comment ça marche font partie des sites ayant le plus bousculé le classement du top 15 des sites français ayant le plus de trafic ?

Du contenu écrit, pertinent, exclusif et en volume pour plus de ROI et de ventes : telle est la révolution promise par le contenu pour les sites Internet en quête de nouveaux acheteurs.