Quand les moteurs de recherche ne suffisent plus

Dans la jungle d’informations qu’est le web, les simulateurs ou comparateurs permettent de hiérarchiser les solutions les plus adaptées aux besoins du consommateur. D'après le Figaro, ces outils, plébiscités par les internautes, connaissent un boum sur la toile, ils reposent néanmoins sur une relation de confiance.

Internet permet de comparer les prix dans tous les domaines, ou presque. Dans un contexte de pouvoir d’achat en berne, le client rationalise de plus en plus ses achats. Il est à la recherche du meilleur tarif, du meilleur rapport qualité-prix et du produit le plus rentable. Seulement, malgré la pertinence des moteurs de recherche, cette quête reste chronophage. Ainsi l’explosion du nombre de sites marchands sur internet et de cyberacheteurs, (près de 32 millions de Français en 2012, selon l’Observatoire des usages internet de Médiamétrie) a propulsé les sites comparateurs de prix.

L'enjeu central : l'indépendance

La majorité des particuliers jugent indispensable de pouvoir comparer des produits ou services : ils restent pourtant méfiants. Cette prudence prévaut surtout depuis la Direction de la Répression des Fraudes a épinglé onze sites en 2007, en raison d'un manque de loyauté des informations délivrées aux consommateurs à cause de privilèges accordés aux partenaires commerciaux. L’indépendance de l’organisme est donc la pierre fondatrice de la relation de confiance avec l’internaute : c’est une valeur qu’il faut affirmer fermement. Le positionnement de conseiller sur lequel reposent les outils de simulations impose d’informer l’internaute de manière la plus complète possible.

Le consommateur veut une information claire et personnalisée

L’information publique est un terrain favorable au développement d’outils de simulation. Les particuliers se renseignent beaucoup sur leurs droits et démarches administratives via internet. Par exemple, un particulier sur cinq ne connaît pas les aides auxquelles il a droit lorsqu’il veut réaliser des travaux d’économies d’énergie (Sondage Quelle Energie 2014). La multiplicité des instances qui gèrent ces aides (Anah, centre des impôts, établissements bancaires…), la diversité des critères d'éligibilité (conditions de ressources, critères techniques …) et la révision des montants rendent l’information complètement indigeste.
Ces dispositifs, qui ont pourtant été mis en place pour inciter les particuliers à rénover leur logement sont, malheureusement, trop souvent méconnus et constituent un vrai casse-tête pour l’internaute.
Il y a donc une véritable quête de l’information claire et personnalisée.
Selon une étude réalisée en 2013 par le Web Observatoire de Médiamétrie, 73,6 % des Français utilisent internet pour repérer des produits ou services sur le web en vue d'un achat.

Il y a donc un enjeu de complémentarité entre le marché online et offline qu'il ne faut pas négliger

Dans le secteur des économies d'énergie, on compte près de 25 % des particuliers qui passent par internet pour rechercher des installateurs. Tous cherchent à mieux connaître le produit, la société et leurs droits de manière limpide pour mûrir leurs choix. Aux professionnels du web d'être à l'écoute de leurs interrogations : un client averti en vaut deux parait-il !