IRCE 2016 : le rendez-vous e-commerce de Chicago

Cette année encore, Chicago, capitale mondiale de la distribution, accueillait sur les bords du lac Michigan, le plus grand salon e-commerce du monde : l’Internet Retailer Conference + Exhibition !

Riche en nouveautés technologiques autant qu’en stands de démonstration de machines à coliser rapidement vos produits, cette 12ème édition s’est surtout distinguée par l’omniprésence du consommateur au cœur de tous les débats.effet, si le marketing digital a toujours une bonne place dans le programme de conférences, il a cette année complètement supplanté les autres sujets sur lesquels les e-commerçants sont de plus en plus murs (plateforme technique, logistique, service client…) et qui évoluent désormais moins rapidement.

Les intervenants, agences, éditeurs de logiciels ou grands du e-commerce américain, se sont tous focalisés sur une thématique clé : la personnalisation ! 
Aujourd’hui, plus aucun levier d’acquisition n’est envisagé sans une grosse dose de data derrière pour assurer un ciblage de qualité dans un univers de plus en plus concurrentiel. Que cette donnée vienne de votre programme de CRM, ou qu’elle soit achetée ou collectée par ailleurs, elle est indispensable à toute stratégie un peu ambitieuse, et permet de remettre l’acheteur au cœur de la démarche marketing, et de construire des expériences riches et pertinentes. 

Pour la première fois, on parle aussi de social media comme d’un vrai vecteur de transformation. Cela fait bien sûr quelques années que l’on parle des réseaux sociaux comme support indispensable à la stratégie de visibilité en ligne, mais c’est la première année que ce canal d’acquisition et de fidélisation est présenté comme rentable. Pourquoi ? Grâce à de nouveaux produits publicitaires, mais aussi simplement parce que les barrières tombent entre les différentes aires de contact et le temps passé sur les réseaux sociaux ne cesse d’augmenter. 
Ainsi, le focus est moins mis sur le site e-commerce en lui-même que sur son contenu, qui varie énormément en fonction des profils et dans lequel tous les acteurs investissent de plus en plus : vidéos, partenariats influenceurs, outils d’aide à la décision, etc. 

Enfin, et c’est une conséquence de cette tendance fortement user-centric, l’omnicanal n’a pas été mentionné une seule fois dans les débats. En effet, cette notion semble avoir été tellement bien assimilée par les grands distributeurs qu’elle appartient désormais au passé. Aujourd’hui, on fait du commerce, on soigne un client et le magasin, le site, les réseaux sociaux sont autant d’outils qui contribuent, de manière équilibrée, et surtout au choix du consommateur, à une expérience d’achat sans couture toujours plus agréable ! 
Encore une fois, c’est avec plus d’idées que je n’aurais le temps d’en tester jusqu’à la prochaine édition que je rentre à Paris, mais surtout avec la conviction que le digital est de moins en moins une thématique en soi, mais de plus en plus une manière d’aborder le business qui redonne le pouvoir au client, offrant des perspectives d’innovation rapides à des activités millénaires.