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ACTU 14/09/2007
Capital-Risque : Alven Capital ouvre un nouveau fonds dans internet et les services
Alven Capital vient de terminer le premier closing d'un nouveau fonds, le FCPR Alven Capital III, qui a par conséquent ouvert le 6 septembre dernier. Après six mois de démarchage, la société de capital risque (SCR), fondée par Guillaume Aubin et Charles Letourneur en 1999, a rassemblé 80 millions d'euros. Ce troisième fonds ne devrait pas dépasser les 100 millions, ce qui porterait à 150 millions le total des fonds gérés par la société.
Parmi les investisseurs ayant participé à l'opération, on retrouve des partenaires déjà connus, la Caisse des Dépôts (via CDC Entreprise) et le Crédit Agricole. Nicolas Celier, Partner ayant rejoint les deux fondateurs en 2005, détaille : "outre nos deux investisseurs historiques, nous comptons aussi plusieurs fonds de pension anglais et une dizaine de fonds de fonds français, ainsi que quelques investisseurs privés". Entre eux, la répartition des 80 millions d'euros est plutôt homogène, les principaux investisseurs ayant abondé à hauteur de 10 millions d'euros.
Le premier fonds géré par le trio, de 15 millions d'euros, avait été lancé en 2000. Deux ans plus tard, le FCPR Alven Capital II, à nouveau 15 millions d'euros, est mis en place. En 2005, la SCR se voit confier la gestion d'un fonds par le Crédit Agricole. Depuis l'an 2000, Alven Capital a ainsi accompagné le développement de nombreuses sociétés. Parmi elles, on trouve Webhelp, un opérateur de centres d'appels qui a connu en 2006 une croissance de son activité de 115 %. Alven Capital l'a suivie lors de ses deux LBO successifs. Même scénario pour le site de publication d'annonces d'agences immobilières seloger.com, depuis lors rentré en bourse.
Le portefeuille de la SCR comprend aussi le comparateur de voyage Liligo.com, les sites d'e-commerce Plantes-et-jardins et Wanimo (animaux), ou encore Pickup, un éditeur de progiciels. On peut aussi citer des participations cédées dans Hi-media, Netbosster, Newsweb (à Lagardère). En ce qui concerne le nouveau fonds, Nicolas Celier l'annonce clairement : "nous resterons dans les mêmes domaines car nous les connaissons bien : les secteurs de croissance que sont les nouveaux médias, les services innovants - outsourcing, entertainment etc. - et les applications métiers, comme les éditeurs de logiciels et de progiciels".
Il enchaîne "nous sommes aussi attentifs aux services à la personne, par contre, nous ne nous aventurerons pas là où le risque technologique est trop fort et non maîtrisé, comme dans la R&D". Pour ce qui est des "tickets", il y en aura une vingtaine avec une fourchette relativement large, entre 500.000 et 1 million d'euros. Pas de nom pour l'instant, mais "quatre ou cinq dossiers dans les tuyaux".
Pour faire son choix, Alven Capital mise principalement sur les hommes et leur caractère entreprenant, comme l'explique Nicolas Celier : "notre premier critère est la confiance dans le management, car nous souhaitons nous donner les moyens de rester dans le long terme et d'établir les bonnes bases d'une croissance rapide". Cinq ans minimum selon lui.
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