L'ADEME évalue les impacts environnementaux des webmails

L'ADEME évalue les impacts environnementaux des webmails L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie publie un rapport sur l'impact environnemental des emails, requêtes Web et clés USB

Sur une base de 220 jours ouvrés par an, les emails échangés par les entreprises françaises représenteraient 13,6 tonnes équivalent CO2. Pour l'Ademe, qui publie un rapport intitulé "Analyses de Cycles de Vies des Technologies - Courriers électroniques, requête Web, clé USB : quels impacts environnementaux ?", plus un courriel est conservé longtemps, plus son impact environnemental sera fort. En réduisant de 10 % la proportion d'envoi de courriels de 10 Mo au sein d'une entreprise de 100 personnes le gain environnemental serait équivalent à 8 allers-retours New-York/Paris).

L'étude indique que les requêtes Internet émettraient 9,9 kg équivalent CO2 par individu et par an et pour 29 millions d'internautes français, le chiffre serait de 287600 tonnes par an. L'Agence recommande en ce sens d'être plus pertinent dans l'entrée des mots clefs, ou de saisir directement l'adresse dans le navigateur.

Du côté des clefs USB, l'Ademe a procédé à une simulation : si 100 personnes lisent un document de 200 pages entièrement à partir d'une clef, es émissions de gaz à effet de serre uniquement liées à la transmission de l'information sont multipliées par 8 (pour une lecture complète) par rapport à une lecture en diagonal, soit 80 kg équivalent CO2. Autant donc transférer le document directement sur l'ordinateur.