AOL veut réduire d'un tiers ses effectifs pour son IPO


A la veille de sa séparation de Time Warner et de son entrée en bourse, AOL ouvrira un plan de départs volontaires portant sur 2 500 salariés, suivi si nécessaire de licenciements.

Contrairement aux rumeurs qui estimaient à 1 000 le nombre de postes que s'apprêterait à supprimer AOL (lire l'article AOL va licencier un salarié sur sept avant son IPO, du 13/11/2009), la filiale de Time Warner va se séparer en fait de 2 500 salariés, soit un tiers de ses effectifs, a-t-elle annoncé jeudi 19 novembre.

La séparation de la filiale et sa maison mère interviendra le 9 décembre prochain, et AOL sera côtée en bourse dès le 10 décembre. Il est urgent pour la société de prendre des mesures afin de séduire les investisseurs. Alors qu'elle était valorisée à 165 milliards de dollars lors de sa fusion avec Time Warner en 2001, elle ne vaudrait plus aujourd'hui que 3,15 milliards de dollars selon des estimations de "Techcrunch". 

Plus précisément, Tim Armstrong, le patron d'AOL depuis huit mois (lire l'article Tim Armstrong présente sa stratégie pour AOL, du 20/07/2009), a annoncé hier l'ouverture d'un plan de départs volontaires ouvert du 4 au 11 décembre, qui sera suivi si nécessaire d'un plan de licenciements secs. Tim Armstrong a précisé qu'il renoncerait à son bonus pour l'année en cours. Une restructuration qui devrait coûter 200 millions de dollars, supportée sur les charges du premier semestre 2010.

AOL s'est également fixé un objectif ­annuel de réduction de coûts de 300 millions de dollars. L'entreprise compte également mettre en vente son service de messagerie instantanée ICQ et en attendrait 300 millions de dollars (lire l'article AOL demande 300 millions de dollars pour céder ICQ, du 19/11/2009).