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L'article
de News.com
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Le 19 juin, Terry Semel démissionnait de son poste de PDG de Yahoo sous la
pression du conseil d'administration. Son remplaçant, Jerry Yang, n'est autre
que le cofondateur du portail Internet. Treize ans après ce coup de génie, son
retour sonne un appel à réinventer le portail. Mais Jerry Yang, qui a dirigé
la société à ses débuts qu'en ce n'était qu'un annuaire du Web, a-t-il la carrure
nécessaire aujourd'hui pour faire de Yahoo un rival à force égale de Google,
notamment en termes de revenus publicitaires ?
Oui, estiment les analystes et anciens employés de Yahoo
interrogés par News.com, mais seulement avec Susan
Decker, ex vice-présidente et responsable du secteur
publicitaire aujourd'hui nommée présidente du conseil d'administration,
à ses côtés.
Certes, Yang est un vrai passionné de l'Internet et de Yahoo. Jusqu'à présent,
il a toujours été consulté pour toutes les décisions importantes du groupe et
s'est impliqué dans de nombreux projets. Yang est de plus respecté et aimé par
les employé du groupe en tant que fondateur. Malgré cette popularité, Yang
reste considéré comme un homme de "derrière la scène". C'est pourquoi, estime
News.com, Yang est appelé à jouer le PDG par intérim en attendant que Susan
Decker soit prête à prendre le relais.
Lire l'article de News.com Is
Yang right to run Yahoo ?
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L'article
de News.com
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Le Los Angeles Times est beaucoup plus sévère. Pour le quotidien américain,
Jerry Yang souffre d'un sérieux problème de
crédibilité.
Car Jerry Yang n'est pas comme Michael Dell, Steve Jobs
et autres ex-PDG rappellés à la rescousse de la société
qu'ils avaient fondée. Yang n'a jamais quitté Yahoo.
Et c'est là le point faible de cette stratégie de retour
du messie.
Les principales critiques adressées à Yahoo sont en effet son manque de prise
de risque et son peu d'agressivité face à un rival - Google - qui n'hésite
pas à afficher son ambition de dominer le marché de la publicité en ligne. Alors
que d'autres procèdent à des acquisitions stratégiques - YouTube pour Google et
MySpace pour News Corp., Yahoo semble trop long à la détente. Même si Jerry
Yang n'était pas alors encore n°1 du groupe, il était toujours membre du comité
de direction. Comme responsable de la stratégie de Yahoo. Jerry Yang est un
visionnaire, pas un manager, conclut le quotidien américain.
Lire l'article du Los Angeles Times
Yahoo
CEO has credibility problem