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L'article
du Washington Post
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Question lobbying, Google n'entend pas répeter les erreurs
faites par son rival Microsoft il ya dix ans. A l'époque,
Microsoft était si dédaigneux envers le gouvernement fédéral
qu'il n'avait aucun représentant dans les hautes sphères
politique de Washington. Du fait de cette négligence, Microsoft
a fait l'objet d'une poursuite pour monopole, ce qui lui
a coûté très cher.
Il y a deux ans, encore Google ne semblait pourtant pas mieux positionné
avec un seul et unique représentant à Washington. L'année dernière, Sergey
Brin, co-fondateur de Google, a d'ailleurs eu des difficultés à rencontrer des
membres du Congrès. Depuis ce revers la machine à lobbying de Google s'est
enclenchée à un rytme exponentiel.
Google compte aujourd'hui une douzaine de professionnels
du lobbying à Whashington - soit le double des équipes
standard des autres grands groupes industriels - et continue
d'embaucher à ces postes. Et pas n'importe qui. Parmi les
membres de son équipe figurent Robert Boorstein, plume de
nombreux hommes politiques et ancien conseiller pour la
politique étrangère de Clinton, et Jamie Brown, ancienne
lobbyiste à la Maison Blanche sous le premier mandat de
Bush.
Désormais, les dirigeants de Google paradent dans
les rues de Washington et sont régulièrement consultés
par les membres du Congrès sur des problèmes comme l'immigration
et le futur de la vidéo.
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Learning
From Microsoft's Error, Google Builds a Lobbying Engine