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Gilbert, un ballon
au-dessus de la mélée

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Gilbert commence à signer des contrats avec des joueurs pour qu'ils s'équipent entièrement aux couleur de la marque Photo © Gilbert
 

Coup dur pour Gilbert : les All Blacks ne jouent plus avec les ballons anglais. L'équipe nationale néo-zélandaise a préféré signer un contrat global avec Adidas. L'équipementier allemand fournissait déjà les maillots, les shorts et les chaussures aux Néo-Zélandais, il leurs offre désormais un ballon à trois bandes. Devant la nouvelle ampleur médiatique du rugby, Adidas veut reprendre pied dans le monde du ballon ovale. Et cette reconquête passe par les contrats.

Objectif : convaincre les amateurs

"Nous avons des contrats avec la plupart des grandes sélections nationales : France, Angleterre, Ecosse, Irlande, Afrique du Sud…" explique Rob Davies, le directeur international de la marque. "Nous sommes aussi liés aux clubs : 10 équipes de l'élite française sur 14 jouent avec nos ballons." Et désormais, des contrats concernant l'ensemble des équipements sont aussi passés directement avec des joueurs. Imanol Harinordoquy, qui joue en position de numéro 8 en équipe de France, se retrouve dans le catalogue Gilbert dont il porte les protections. Il enlève aussi son maillot après le match pour laisser apparaitre son sponsor. "On n'avait jamais tapé aussi haut" se réjouit Laurent Gaya, directeur commercial et sponsoring en France.

Le fabricant de ballons consacre environ 12 % de son budget à la signature de contrats. "Ces contrats avec les grosses équipes sont très importants pour les petits clubs", justifie Rob Davies. Effectivement : l'omniprésence de Gilbert dans les rencontres professionnelles lui confère un statut de quasi-monopole médiatique dans un pays comme la France. "Lorsque vous lisez le Midi-Olympique [hebdomadaire consacré au rugby, ndlr], vous voyez Gilbert à toutes les pages, sur toutes les photos" s'amuse Laurent Gaya. Résultat : en France, la part de marché de Gilbert avoisine les 70 %.


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