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Chaque nouvelle élection coûte plus chère à l'Etat, que ce soit la présidentielle, les législatives, les sénatoriales ou les cantonales. La plus chère d'entre elle, la présidentielle, a vu son coût grimper, par rapport à 1995, de 50,12 % en 2002, à 2 milliards d'euros. Pour les régionales de 2004, la hausse est de 59,98 % ! La faute à la multiplication des candidats et à "un dispositif lourd et coûteux", qui fait intervenir préfectures et mairies. "Une part importante de l'augmentation tient, quelle que soit l'élection, aux dépenses de mise sous pli et d'acheminement". Pour réaliser des économies, les experts de Bercy préconisent "la création d'un fichier électoral national dès 2009 et dans une première étape, la constitution de fichiers électoraux départementaux". Ils réclament également "la diffusion des machines à voter" et "l'utilisation de l'Internet".
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