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Malgré des "moyens importants mobilisés, supérieurs à ceux constatés dans le service public de l'emploi ou dans le secteur privé", l'armée ne parvient pas à trouver un emploi dans le civil à une partie de ses 30.000 membres qui la quittent chaque année. Résultat, "le chômage des anciens militaires devient préoccupant et entraîne une charge budgétaire significative sur le budget du ministère de la défense (75,5 M en 2004)", écrivent les auditeurs. D'après eux, en "unifiant, régionalisant et professionnalisant" le dispositif de reconversion des armées, et en s'alliant avec le service public, les militaires pourraient cependant réduire "à terme (2 à 3 ans) de 300 à 500 agents les effectifs consacrés à la reconversion". A la même échéance, l'armée économiserait 20 millions d'euros par an sur les indemnités chômage.
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