Le thorium comme nouveau combustible nucléaire

L'utilisation de Thorium dans les centrales nucléaires permettrait de réduire la taille et la durée du stockage des déchets. © Frédéric Prochasson / Fotolia.com

Certes l'énergie nucléaire est peu gourmande en matière première (7 g de combustible produisent autant d'énergie qu'une tonne de charbon). Mais elle fait appel à une ressource non renouvelable : l'uranium. On estime les réserves prouvées de ce minerai à 134 ans de consommation.

Le véritable graal des chercheurs, c'est bien sûr la fusion, qui permettrait de générer de l'électricité sans limite et sans pollution (les déchets étant eux-mêmes recyclés en combustible). Hélas, cette filière n'est pour l'instant qu'à l'état d'étude.

En revanche, une nouvelle source d'approvisionnement pourrait s'avérer rapidement intéressante : le thorium. Ce matériau radioactif est trois fois plus abondant que l'uranium dans la nature. De plus, les déchets ont un dégagement thermique beaucoup plus faible. Ce matériau nécessite toutefois la construction de centrales particulières, avec des réacteurs à sels fondus. L'Inde, qui dispose du quart des réserves mondiales, pourrait dès 2020 exploiter des centrales à thorium.

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