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Le siège d'Ipsos. Photo
© Ipsos
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Dès qu'il s'agit d'études d'opinion et autres sondages, les équipes de campagne
ont tendance à rester discrètes. La trésorière de Ségolène Royal, par ailleurs
maire du 4e arrondissement de Paris, Dominique Bertinotti assure ainsi ne pas
connaître le montant qui y est passé. De son côté, Jean-Michel Dubois, du Front
national, jure ne pas y avoir eu recours. Idem chez CPNT, la LCR et les Verts.
Le Parti communiste, lui, en a commandé un seul, d'une valeur de 35.000 euros.
Le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers a également eu recours à "une
étude qualitative pour notre profession de foi qui nous a coûté 10.000 euros",
dixit Mathieu Spiesser. Eric Woerth, trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy,
a moins de scrupule : 550.000 euros ont été dépensés en études qualitatives.
L'UDF s'est contenté de "2-3 études qualitatives, pour une
valeur de 45.000 euros", dixit Alexandre Nardella..
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