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En 2006, 100.000 Vespa ont été produites en Italie. Photo
© Piaggio
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L'Italie pour l'un, le Japon pour l'autre. A priori les maisons mères de Piaggio
et Yamaha ont tout pour ne pas se ressembler : une culture différente et une proximité
géographique avec leurs filiales qui l'est encore plus. Pourtant, les deux se
comportent exactement de la même manière avec leurs antennes françaises. A savoir
qu'elles ne leur laissent aucune marge de manuvre sur la conception, la production
et le calendrier de sortie des modèles.
La conception d'abord, qui passe au préalable par les études de marché : "4
à 5 fois par an, Yamaha réalise des études de clientèle, pour connaître les modes
d'utilisation de nos clients et pour connaître leurs attentes actuelles et futures",
relate Alexandre Kowalski, directeur marketing de la marque en France. Mais pour
cela, ce sont des ingénieurs japonais dépêchés de l'archipel qui sont à la manuvre.
Même topo chez Piaggio : "les études sont conduites à un niveau européen par des
institut français mais sous la conduite d'un institut italien", raconte Jean-Philippe
Dauviau chez Piaggio.
Plus de 80% des scooters importés du pays d'origine
Côté production, l'Hexagone n'est pas non plus à l'honneur. Chez Piaggio, "l'unité
principale de production se trouve en Italie. Il y a également la marque Derbi
en Espagne et deux joint venture en Inde et en Chine. Au final, 85% de la production
vient d'Italie", selon Jean-Philippe Dauviau. Yamaha compte bien "différentes
usines en Europe : une en France, à Saint Quentin exactement, où la marque MBK
produit les 50 cm3, une en Italie où deux modèles sont fabriqués et une autre
en Espagne. Mais 80% du volume vient du Japon".