Le Liban, un havre fiscal pour les négociants

Mis à part les activités financières, le régime fiscal est très favorable aux entreprises étrangères. © Anthony Truchot

En septembre 2008, tandis que l'opinion mondiale était vent debout contre les paradis fiscaux, le Liban dévoilait une nouvelle loi sur les sociétés offshore... susceptible de faire du pays des cèdres un nouveau refuge pour les sociétés de négoce. Les présidents de ces sociétés peuvent être non libanais et ne pas travailler sur place. Elles peuvent commercer autant qu'elle veulent tant que ce n'est pas sur le territoire libanais. Elles ont juste à verser une taxe annuelle de 666 dollars, selon Warren de Rajewicz.

Par ailleurs la législation dispose de toute une gamme d'activités autorisées sous ce régime. Mis à part la banque et les assurances, la plupart sont possibles. Cerise sur le gâteau, le secret bancaire est une valeur cardinale pour les autorités.

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